mercredi, octobre 16, 2024

Le football féminin occupe une place prépondérante dans la politique globale, qu’envisage les instances faîtières du football africain et mondial.
C’est dans cet élan d’esprit, que de nombreux programmes et initiatives sont mises sur pied. Afin, de susciter l’émergence de cette activité globalement. Quels sont les grands axes de réflexion ?



Des points d’attache restent indispensables. Pour, qu’on fixe son regard sur ces stratégies envisagées. Celles, qui portent au grand bonheur du football africain.

* Le cumul d’emplois

Un rapport assez édifiant a été publié le vendredi 05 avril 2024, par les bons soins de la Fifa.

En réalité, ledit rapport porte essentiellement sur le cumul d’emplois. Lequel est un frein à la professionnalisation du football féminin.

Ce dernier reste jusqu’ici, une activité dit-t-on en promotion paradoxalement. La quête permanente de notoriété passe obligatoirement par la professionnalisation.

Le football de haut niveau, encore appelé football professionnel féminin se heurte jusqu’ici, à de nombreux obstacles.
Le statut professionnel traîne réellement à prendre corps.


À l’échelle africaine et ailleurs, les joueuses jonglent entre la carrière sportive, les emplois divers, les responsabilités familiales et même les études.

Cette situation handicape réellement la poussée vers le haut globalement. Quoique, le rythme actuel s’accélère néanmoins de façon progressive.

Il est évident, au regard de ce qui se fait, que l’insuffisance de revenus justifie grandement cet état de cumul d’emplois.

Au coeur de cette insuffisance de revenus, pour joindre les deux bouts. La lutte en vue de la survie passe forcément, par cette option de cumul d’emplois, en attendant les lendemains meilleurs.

C’est déjà fort intéressant et juste à propos, que cette problématique sorte des tiroirs. Pour, exposer la douleur et les difficultés, qu’éprouvent les footballeuses engagées dans cette activité.

La nécessité d’accélérer la professionnalisation de cette activité, devient sur ce coup, un impératif de grande urgence.

Cette idée est à consolider dans le fond et dans la forme.
Du moins, l’option ainsi évoquée n’offre aucune autre possibilité, que suivre la cadence évolutive. Celle qui impose à présent, qu’on s’attèle à ces nombreuses exigences liées à l’activité.

Chaque actrice du football féminin souhaite évidemment, qu’on lui garantisse une très grande sécurité. Pour qu’au bout, les pratiquantes puissent mieux gérer les exigences actuelles et futures.

* Le séminaire de développement, mars 2024


Il importe sur la base de tous les aspects répétés, que ces barrières sont négatives à l’épanouissement de footballeuses. Il faut des solutions opportunes et fiables à cet effet, pour assurer le reste.
Les initiatives telle :

« Développer des compétences en Afrique : l’autonomisation des femmes », relève de ces actions faites autour du football féminin en Afrique, par le biais de la Caf (15 mars 2024).

Le football féminin à travers ce séminaire, vise à renforcer les capacités des associations membres.

Aussi vrai, qu’à l’ordre du jour on notait ; la planification, la stratégie, le leadership, la communication, le marketing…ont servi de plateforme de réflexion.

Optimiser le développement du football féminin en Afrique, puis à pérenniser sa progression. L’implémentation effective de toutes ces recettes ferait en temps réel, un colossal plaisir énorme aux associations nationales membres de la Caf.

L’esprit de somnolence, le manque de ferveur, d’engagement fait dire du mal des fédérations nationales africaines. D’autant, que depuis 2019 la Caf renouvelle chaque année cet exercice, destiné à renforcer la performance opérationnelle de ses associations membres.

Fondamentalement, l’intérêt majeur est la recherche d’une compétitivité de dimension mondiale.

La récente Coupe du Monde Australie/Nouvelle-Zélande 2023, a situé en partie le niveau du football féminin en Afrique. 3 /4 équipes africaines sont allées jusqu’à l’étape des huitièmes de finale. Cela est une grande première dans l’histoire du football africain.



L’octroi de licences aux clubs du football féminin est d’un remarquable enjeu. La Ligue des Champions africaine féminine a débuté en 2020. Son évolution attire les attentions positivement.
Ce sont ces couloirs, qui conduisent au rayonnement parfait.

* Le programme mentor

Le programme de mentor pour entraîneures de la Fifa (décembre 2023), quoique sélectif jusqu’à présent (20 entraîneures du monde entier ont été formées), a profité aux représentantes de l’Ouganda, Kenya, Botswana, Namibie et du Maroc.

Les échanges qu’ont effectué ces représentantes des associations membres de la Caf, a permis de présenter les initiatives mises sur pied. Afin, de développer le football féminin au sein de leur fédération nationale.

Du moins, ce programme concernait ces entraîneurs du football féminin les plus performants, ont assuré la formation des entraîneures du monde entier. Le but recherché était d’accompagner la nouvelle génération des femmes entraîneures.


En gros, le football féminin en Afrique est en pleine expansion. Elle s’effectue diversement selon les fédérations nationales. Seule une nette abnégation au travail serait nécessaire. Il faudrait sur ce plan, suivre à la lettre toutes les étapes, qui conduisent à l’accomplissement…

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