jeudi, octobre 17, 2024

De nombreux événements actuellement perceptibles, marquent tristement le football camerounais. Des querelles intestines, d’une rare intensité entre acteurs de premier plan déplaisent. L’essentiel est abandonné, au profit de graves divisions. Quel sens réel, pourrait-t-on accorder à un tel état de choses ?

Vraisemblablement, les jours se suivent et se ressemblent étrangement et incontestablement dans ce football camerounais troublé. Il est visiblement meurtri, par un jeu d’intérêts questionnables.

. L’environnement & ses querelles

Ceux-ci laissent profondément, à désirer sérieusement. Des discordes à n’en point finir ; les membres du Comité Exécutif (Fécafoot), s’opposent entre eux. L’existence de deux entités, qui se disent chacune, qualifiée à organiser les championnats professionnels (Hommes). L’interprétation inappropriée et incohérente des sentences arbitrales par certains. Le déshonneur des clubs locaux en compétitions interclubs de la Caf…sont entre autres, ce lot de difficultés, auxquelles les âmes soucieuses du rayonnement dudit football, se trouvent douloureusement et malencontreusement, en ce moment précis.

Cette situation conflictuelle à plus d’un titre, n’honore en rien le bon sens. Aucune logique formelle n’accompagne ces attitudes décousues. Aussi vrai, que dans un tel contexte, les limites de la pensée étalent grandement de dérives injustifiées. Elles sont énormément graves, à rassurer sur l’état d’une parfaite santé de ce football.

L’élimination du club Coton Sport (Garoua), en Ligue des Champions Caf (saison 2023-24), est un signe incontestable du malaise profond. En plus, celle-ci intervient, lors du premier tour préliminaire de cette compétition confédérale. D’autant, que ce club est très souvent un bel espoir, une véritable mise, pour le rayonnement du football camerounais. Cette élimination a une explication sérieuse, à mettre sous un angle sensible.

Ceci relève d’une grande première, qu’une telle prestation marque l’histoire du Coton Sport. Les regrets surviendront à coup sûr, là où, les attentes étaient grandement fondées !

Sur un tout autre plan, la non-qualification du représentant camerounais, à la Coupe de la Confédération (Caf/2023-24), pour défaut de « Licence Caf des clubs », (Bamboutos FC/Mbouda), a témoigné davantage, du mal-être de l’activité, à l’échelle nationale.

En rapport avec cette question, l’important n’est point, de se tripper le chignon, qu’examiner profondément et froidement, les contours de ces exigences confédérales (Caf). Et, la nécessité impérieuse de se conformer sans autre forme de procès, à ce qui est réel et effectif.

Le préjudice lié, à cette non-participation du représentant camerounais, laissera sans doute de grosses traces indéfinies. Le Cameroun perdra certainement des points, dans le classement annuel des clubs, selon la logique instituée.

Toutes ces déconvenues sont le fait, d’une absence de dialogue franc et sincère. Les incompréhensions relèvent de ce point, qu’il y a eu un défaut incontrôlé de sentiments. Certains pensent à l’effet, qu’une solution positive était possible, pour qu’on s’éloigne de soupçons et d’accusations. Il est difficile, de se situer en profondeur sur ces avis.

En réalité, ce n’est pas le football camerounais, qui pose problème actuellement. Les acteurs de tout bord ont chacun, sa part de responsabilité, dans ces affaires troublantes.

Aussi vrai, que ces interprétations de décisions des juridictions compétentes, vont dans tous les sens. Cela semble indiquer, qu’aucune logique n’existe, pour se fixer convenablement, sur ce qui a été dicté simplement par le tribunal.

Les récentes décisions, rendues par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), sont pourtant d’une assez facile compréhension. Curieusement et contre toute attente, on témoignera contre ces nombreuses gymnastiques intellectuelles, sortent clairement du vrai à dessein, pour perdre l’ensemble.

Seuls trois (3) piliers conduisent sans faute, à l’interprétation et à la bonne compréhension, des différents verdicts rendus publics. Sous cet angle d’approche (démarche scientifique), on devrait en premier lieu, interroger, ce qui prévalait avant (fond des affaires querellées au départ). Puis ce qui ressort des décisions prises par l’assemblée générale querellée (ensemble de résolutions annulées). Enfin, lire sans état d’âme la sentence délivrée en dernier ressort par le TAS. La suite est évidente !

En gros, ces trois composantes associées, fixent le regard, sur la bonne lecture des cas querellés, et délibérés. Hélas ! Le chemin qui conduit à la vérité, s’éteint des esprits, en s’appuyant uniquement sur ses émotions personnelles. Ce qui n’est ni juste, ni correct, pour l’épanouissement complet de cette activité nationale.

Dans une telle ambiance difficile, sommairement présentée par ailleurs. Certaines options sont bienvenues, à résoudre ces différends. Il est question vraisemblablement, d’exécuter un type de freinage plus intensément, qu’attendre la fin de ces mauvaises actions. Celles, qui pourrissent indéfiniment, le football camerounais dans son ensemble.

. L’interpellation

Elle s’adresse de prime à bord aux acteurs. Ils doivent s’écouter, et se comprendre mutuellement. Les divisions ne portent jamais au bonheur. Au contraire, c’est la voie de l’échec, que l’on dessine sur soi, sans aucune pression réelle.

Pourquoi ne pas s’accorder sur ces questions ennuyeuses, sont la véritable source des malheurs actuels ? Est-t-il intelligent, de ne point aborder les sujets préoccupants, en refusant véritablement, de se regarder franchement les yeux dans les yeux ?

Il n’existe aucune crise, ou situation conflictuelle sans issue. La nature humaine dispose de capacités évidentes, à se surpasser en cas de nécessité. Rien n’est impossible, à l’effet de reconsidérer ces positions tranchées. Elles n’assurent aucune survie réelle.

Les enjeux, en rapport avec la situation de déséquilibre, que traverse le football camerounais, doivent au plus profond, toucher les décideurs du pays. Certes, on ne dira pas, qu’une indifférence particulière, habite ces derniers. Qu’aucune solution fiable n’est envisagée, à ramener cet équilibre attendu. Mais, l’ampleur des difficultés actuelles donnent du tournis. Si bien, que chaque jour s’amène, vient avec son autre lot d’ennuis considérables !

Il est vérifié, que certaines actions sont interdites par la Fifa. Néanmoins, une marge de manoeuvre existe effectivement, pour que les intérêts du plus grand nombre soient préservés. Il faut simplement, y réfléchir assez !

Que dire de ces jeunes footballeurs camerounais, s’envolent loin du terroir, vers des destinations peu rassurantes. Pour la simple raison, qu’ils ne trouvent guère de bonheur localement ? Cette situation revient sans cesse au fil des jours. De cette manière, l’âme singulière du football camerounais disparaît progressivement, en installant un vide. Lequel est incontestablement, difficile à combler au bout !

Le rôle de l’État, dans les actions porteuses d’espoir, demeure incontestable. Il devrait selon ses priorités, reprendre la main, à travers de nombreuses initiatives révolutionnaires. Celles, qui vont en direction, de ce football local en détresse.

Point n’est besoin de rappeler, qu’en date du 30 mai 1959, l’État du Cameroun décide formellement et fondamentalement, de créer sa propre fédération de football (Fécafoot). Qu’en plus, il a assuré et obtenu, l’affiliation de cette association nationale ; à la Fifa (1962), et à la Caf (1963) !

Ce qui suppose à l’effet, que cette fédération nationale de football lui appartient proprement. Conséquemment, tout refus de porter assistance en ces temps de vives tensions, finira par se retourner considérablement un de ces jours, contre ces mêmes pouvoirs publics.

. Les perspectives

Les mesures à prendre actuellement, détermineront sans aucun doute, l’avenir de cette activité. Des échéances capitales en vue, comment opérer, pour obtenir ces victoires attendues ? « L’union sacrée« , entendue comme un appel consacré, en direction des camerounais de tous ordres, devra manifestement, marquer toutes les attentions.

Sinon, la noyade sera collective, et douloureuse pour l’ensemble. Jamais, l’idée de consolider ces liens fraternels, de solidarité, d’amour ne se trouvent mieux ailleurs, que dans ce football local. Lequel, divise amplement les publics d’aujourd’hui étonnement.

Il est nécessaire, si l’on s’en tient uniquement, à cet aspect suffisamment édifiant ; l’urgence d’une vive méditation profonde.

Les indicateurs actuels, quoique défavorables à l’épanouissement complet des acteurs, sont ces signaux à transformer en bien. Le bon sens convoque tous les acteurs, à regarder ensemble vers la même direction, obligatoirement. L’intensité des échanges, perceptibles dans les différents canaux de communication, n’aident pas, à se sortir d’affaire. Cette attitude inquiète plutôt des personnes sensibles.

Les obstacles, que l’on met sur son propre chemin, seront difficiles à surmonter plus tard. Seule l’imagination gouverne le monde. L’idée de briser cet état nocif, devrait inspirer la pensée d’ici. Auquel cas, les gestes malséants et incongrus viendront davantage, plomber tout élan de développement.

Le déshonneur ne plaît à personne. Voilà pourquoi, les choix judicieux et responsables viennent très souvent, à procurer du plaisir énormément. Les disputes, chamailles et querelles insignifiantes sont inopportunes, à s’illustrer positivement aux yeux du monde.

Il est temps, de choisir clairement le véritable sens, à accorder au football camerounais. Lequel s’effrite, perd en vitalité. L’impératif absolu dicte à présent, d’associer toutes les ressources humaines qualifiées, pour se tirer d’affaire. La mise à contribution de divers talents, permettra sans faute, de se sortir d’une telle disette anormale.

Cet instant impose, l’impulsion d’une dynamique nouvelle. Elle est très indispensable. Ne pas s’y faire ainsi, reviendrait alors, à allumer et à attiser la flamme de haine, la calomnie, les intrigues, la médisance etc…

Toutes les parties prenantes, dans ces crises en nombre et incessantes gagneraient, à se parler franchement, à brève échéance. Les hommes passent, seules les actions d’envergure restent dans les mémoires. Cette forme de détestation ne soulage pas les peines. Elle est forcément, à remettre en cause sans hésitation.

Il existe de possibilités, pour que, l’on sorte de ce cercle vicieux. Celui, qui n’aide pas, à l’édification d’un football camerounais, historiquement riche en palmarès.

En guise de conclusion, l’amertume qui revient sans cesse, n’attribuera jamais de bons points à toute division. Rien de sain et de durable, ne se construit dans le désordre. En marquant le pas, en direction d’une réconciliation effective. On rend ainsi service, à cette activité concrètement.

Les pensées s’enfuient au quotidien dans de nuages obscurs. On se demande bien, à quoi ressemblera la fin de ces batailles dégoûtantes ? L’option de servir ensemble cette activité, rendrait plus agréable, le visage actuel de cette sphère.

Séparer le bon grain de l’ivraie est aussi intéressant. Les inconditionnels du football local doivent ensemble, unir toutes les forces, pour défoncer ces barrières contre-productives au développement. C’est à ce niveau, que se trouvent les réels défis de l’heure. Tout reste bon, à se parler franchement sans préjugés. L’issue de secours ne viendra, qu’à condition de placer au premier plan, l’intérêt des footballeurs…

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