vendredi, octobre 18, 2024

L’image du football africain se dégrade davantage avec la situation de déséquilibre perçue en RDC ces temps présents. L’arrêt des compétitions fait grincer les dents.

Les footballeurs de RDC broient le noir depuis le mois de décembre 2022. C’est pour des raisons diverses, que l’on a noté l’arrêt brutal des championnats d’élite de ce pays, en ce qui concerne la saison sportive 2022-2023.

Cette situation troublante vient s’ajouter aux malaises profonds, déjà visibles à plus d’un titre. L’on évoque l’absence de ressources financières et la carence infrastructurellle, sont foncièrement à l’origine du blocage des activités.

La paralysie de cette activité n’honore pas la dignité du continent africain. D’autant plus que, ce championnat dit professionnel est le plus important, que l’on connaisse dans la partie subsaharienne de cette zone géographique. Il est à l’effet injustifié, qu’un tel état de désagrément honteux, fasse allègrement son lit à ce niveau, dans la plus grande indifférence et l’insouciance caractérielle de responsables.

Ces indicateurs sont sans aucune exagération, suffisamment décevants à tous égards. L’idée d’une image rayonnante du football africain sort des esprits, qui vraisemblablement ne rêvent plus des actions porteuses d’espoir.

Tout s’affaisse amèrement et douloureusement dans la conscience collective. L’impuissance des victimes à mettre fin à cette dérive de responsables, se heurtent à un type de silence sournois et méprisant.

La marque d’une incapacité à challenger les défis actuels refait surface. Le bon sens s’interroge sans fin sur les options, qu’envisagent les décideurs de tous ordres, à définir clairement, puis à déterminer la place qu’occupe le football dans la sphère sociale. Des questions fusent ainsi, sans une réponse édifiante.

Cette crise du football met en difficultés les acteurs. Les joueurs qui ne peuvent plus exercer pleinement leur activité, avec pour effet indésirable l’absence de compétitivité. Ceci pourrait justifier l’échec récent des Léopards A’, lors de la 7e édition du CHAN 2022.

Les dirigeants de clubs pris a l’étau de ces nombreux engagements. Notamment, ceux vis-à-vis de joueurs entre autres, les questions de salaires font incontestablement irruption sans façon.

La violence et les manifestations de ce jeu nocif sont contre-productifs pour l’intérêt du football congolais en particulier, et celui du continent africain général. L’on imagine le triste sort réservé aux clubs de ce pays, engagés dans les compétitions qu’organise la Caf, vont certainement vers une aventure incertaine.

De ces échecs répétitifs que personne n’apprécie fondamentalement dans l’ordre formel des choses. Il y a lieu de méditer à fond.

Il est indiqué et prescrit à titre curatif, que le football africain connaisse finalement sa véritable révolution. Laquelle mutation produira en toute logique de résultats satisfaisants. Sinon, cette activité ira davantage vers les abîmes indésirables…

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