vendredi, octobre 18, 2024

La 7e édition du CHAN 2022, étale au grand jour, un malaise profond dans le football africain. Des déclarations enregistrées ça et là, enfoncent sérieusement la pensée. C’est là, la goutte d’eau qui a débordé le vase.

Le CHAN débute incontestablement avec un arrière-goût d’amertume. C’est le fait de tensions diverses, que l’on a observé au fil des temps. Elles sont malheureusement relayées par les mass medias, répandus à travers le monde.


Cette situation aux allures de batailles de tranchées, n’honorent pas la dignité du continent, fragilisé par ces secousses persistantes.


La vague d’indignation, que l’on perçoit sans un moindre effort, interroge profondément la pertinence de tels agissements. Lesquels vraisemblablement, sont d’une grande incongruité.


Il n’est pas suffisamment intelligent
, de se dire plus aptes, ou plus important que l’autre en face de soi.
Cette attitude marque une ignorance grasse, des mils et une réalités présentes dans la vie quotidienne.


Enfuir son regard ailleurs, plutôt que de relever ces aspects nocifs, à la bonne marche de cette activité ; qu’est le football. C’est simplement, une façon de se faire hara-kiri, sans autre forme de procès.
De manière simple, en football rien ne garantit une victoire certaine et définitive dans la durée, pour ne prendre que ce cas.


Les victoires et les défaites se succèdent, et alternent sans pour autant faire disparaître, les traits caractéristiques qui constituent le monde.


C’est aussi ennuyeux, de constater de plus en plus et davantage. Que, le football qui n’est qu’un jeu, divise, au lieu d’établir de solides liens de fraternité.

Le chauvinisme, l’ingérence des politiques, l’intolérance, la haine, la médisance, les calomnies de tous ordres, font dire du mal, d’une activité qui n’en a pas besoin.
L’on perd à l’esprit, que c’est une main qui lave l’autre, par exemple. Et, que toutes les incompréhensions finissent, par trouver une solution satisfaisante, pour l’intérêt du plus grand nombre.

Autrement dit, en football, l’idée de triompher sur les adversaires, se limite dans un cadre formel et précis. Bien après tout, l’on se fait des accolades, en signe de fair-play. Cela symbolise l’esprit de sportivité.

Lorsque s’ajoute le jeu politique, marqué par des intérêts extra-sportifs. Le football se retrouve dans les tenailles des forces, qui refusent de s’écouter et de s’accorder. Ce qui vraisemblablement plonge littéralement, en dehors du cadre formel de l’activité. Les esprits s’effritent, à comprendre le sens profond de ces déconvenues absurdes, et ridicules.


La ferveur populaire, s’en est mêlée ces temps derniers, au point de donner des frissons hyper-anormaux, aux âmes sensibles au déshonneur.


La mission des instances faîtières du football, qui se ramène sur un plan d’éducation des masses, aussi à dissuader les politiques. L’on dirait, qu’elle s’endort dans les esprits de décideurs, dépassés voire désemparés par ce sort défavorable. Au point, de ne plus savoir où donner la tête, ni à quel saint se vouer.


L’on s’ennuie, au point d’être bousculé dans son âme et sa chair. En vivant ces écarts de comportement, aux allures dramatiques, fait d’une intolérance prononcée dans l’absolu, l’on est déçu au fond.


Ces propos, en même temps qu’ils dénoncent des dérives peu courtoises, attirent forcément l’attention de chacun. Le football africain doit, se sortir de la nasse de ces histoires bidons, qui remontent à l’époque médiévale.

Autrement, que par une remise en cause totale et radicale. La risée qui s’abat depuis fort longtemps, perdurera à jamais, comme la manifestation d’un sort surnaturel. C’est, une simple question de bon sens, à retrouver sans délai…

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