jeudi, octobre 17, 2024

Un communiqué en date du 25 avril 2023, annonce l’ouverture d’un processus, pour l’organisation de la Ligue des Champions féminine (Caf 2023), et du CHAN 2024. L’onction étatique est un préalable à tout engagement, selon l’annonce. Des questions et des observations sont à relever.

Le traditionnel cahier des charges, en rapport avec les candidatures, renvoie considérablement à ces exigences classiques :

Stades hôtesSites d’hébergementMoyens de transportSites d’entraînementGaranties gouvernementales, pour l’essentiel à retenir.

Cette autre précision fortement audible, place au coeur des enjeux, le rôle décisif des pouvoirs publics :

« Les pays soumissionnaires doivent également fournir une garantie que tout engagement formellement pris par l’association nationale concernée sera également considérée accepté par son gouvernement. » (Caf).

De ce point de vue suffisamment bien élaboré, il ressort davantage, que seuls les engagements étatiques sont les bases inconditionnelles, sur lesquelles le Comité Exécutif (Comex) viendrait, à opérer son choix, dans ce processus de désignation.

Cette démarche est suffisamment sensible. Au point d’indiquer clairement, qu’entre les États et les associations nationales doit impérativement, exister un type de communion. Laquelle est une règle établie, en vue de cheminer ensemble, vers le même objectif.

Or, tel n’est vraisemblablement pas le cas. D’autant, que la fragilisation et l’humiliation font la une, des rapports qu’entretiennent ces États, et leurs associations nationales.

L’autonomie illimitée, que l’on observe à ce sujet, ne cadre pas avec les conventions normées. Lesquelles, remontent à l’ancien temps.

Toute une confusion vient, ébranler les esprits, à faire croire des associations nationales, qu’elles sont foncièrement indépendantes. C’est, ce qui justifie très souvent, les nombreux désaccords perceptibles au quotidien.

Un État aussi impuissant soit-il, ne peut rester insensible et indifférent, face à de dérives. Celles qui produisent l’ennui, perturbent cet éternel équilibre recherché, et nécessaire à la stabilité sociale.

Le laisser-aller n’est guère une règle, à inscrire dans les cahiers de la bonne gouvernance. C’est tout le contraire de ce qu’il faut, pour asseoir son propre développement.

La fermeté de se soumettre aux obligations morales, ne sera jamais facultative. Mais, une obligation absolue et indispensable, selon les prescriptions conventionnelles.

Il est dès-lors question, de remettre la balle au centre. Ceci implique des États et des associations nationales, de strictement s’en tenir aux aspects indispensables. Les écarts de conduite, à quelques niveaux que cela est perceptible, sont contre-productifs à tous égards.

Ce climat de tension dégage considérablement, l’image d’une organisation interne inadaptée aux modèles en vigueur.

Nul ne peut nier, et remettre en cause les évidences. L’autorité est établie depuis des lustres. Elle indique, la hiérarchie au sein d’un milieu précis. Il est hors de question, que l’on fasse obstruction à cette règle. C’est bien à ce niveau de vives préoccupations, que l’on situe le noeud du problème. Notamment, dans ces rapports éternellement conflictuels, entre les États et les associations nationales, à qui, elles ont donné l’existence légale.

Toutes ces embrouilles, sont un caillou dans la chaussure du football africain. Certainement, que l’occasion qui est offerte, à travers ces appels à candidatures venus de la Caf. Ils précisent fort heureusement à nouveau, le rôle primordial des pouvoirs publics, dans les opérations d’envergures. À chacun de tirer les enseignements utiles, et agréables…

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