jeudi, octobre 17, 2024

Les matchs des demi-finales du tournoi olympique Paris 2024 messieurs, se sont joués et achevés le 05 août dernier. Les équipes africaines encore en compétition ont broyé du noir à l’issue des confrontations. Cette mauvaise prestation a éloigné d’une noble ambition ; celle de remporter triomphalement à nouveau, le précieux et remarquable trophée final. Que retenir au fond de ces enjeux loupés ?


Deux axes majeurs vont guider cette réflexion dans le fond et la forme.

* Rêve brisé
Il concerne essentiellement les deux matchs joués, qui n’ont pas produit l’effet attendu au bout du compte :
Espagne (2) vs (1) Maroc & France (3) vs (1) Égypte.
Ce verdict est un mauvais refrain, pour ceux qui espéraient d’une double qualification des équipes africaines.
La déception vient forcément de ces échecs répétitifs au fil des éditions du tournoi olympique. Ceci à deux exceptions près (1996 & 2000) ; lorsque le Nigéria puis le Cameroun hissaient très haut l’image du football africain.
L’on est allé dans une folie particulière dans les projections, en pensant très tôt, à un duel fratricide lors de la finale de cette 28è édition des Jeux Olympiques Paris 2024.
Fort malheureusement, le sort a déterminé pour la circonstance les élus de la gloire. Lequel choix obéit à une logique formelle. Celle qui récompense en pareille circonstance les méritants, et non autrement que ceux-là.
Le couloir du succès a sur ce fait, adressé un énième message en direction du football africain.
Tous les acteurs doivent se regarder froidement dans un miroir. Et, décrire sans complaisance le type d’image qui en ressort.
Sinon, les dés seront à nouveau pipés, pour qu’on s’éloigne désormais et une fois pour toute des approximations, de l’amateurisme, de l’imprévoyance.
Cette attitude est honnête et digne d’intérêt pour le football africain en ces temps présents.
Il est indispensable, de se soumettre à une bonne thérapie, indispensable au retour à la vie.


* Lot de consolation
Tout n’ayant pas été mauvais sur toute la ligne. Il est bon, d’indiquer qu’à défaut du meilleur, on se contentera de cette troisième place, à l’issue de la confrontation du 8 août prochain (2024). Elle opposera selon le règlement de la compétition les vaincus des demi-finales. Ici, le match Égypte vs Maroc détermine déjà la tendance générale, en rapport avec les intérêts de l’ensemble du continent africain.
Le vainqueur de ce match ne sera personne d’autre que l’Afrique fondamentalement.
Cette 3è place obtenue vraisemblablement selon les propres prestations des équipes, reproduit l’image vécue lors de la 26è édition du tournoi Olympique 2016 à Rio de Janeiro (Brésil). Le Nigéria s’était justement classé 3è à l’issue de la compétition.
Ce constat fait dire une absence de progrès, et la trahison de succès historiques. Il s’agit de ces deux victoires d’antan (1996 & 2000), qui tardent véritablement à se reproduire de nouveau.


Au bout du compte, quoiqu’on en dise, le football africain après ce tournoi majeur doit se redéfinir en profondeur. Il y a du bon et du moins bon. Les exigences du football moderne ne tolèrent pas certains manquements ou faiblesses. C’est dans cet état d’esprit, qu’on gagnerait à mieux scruter ses limites, puis valoriser ses qualités. L’excellence passe forcément, par ces aspects essentiels, liés à un examen de soi. Il faudrait réfléchir à fond, sur ces nombreuses questions importantes et justifiées…

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