Les Jeux Africains Accra (Ghana), 2023 débutent effectivement et officiellement, ce 8 mars 2024 pour s’achever le 24 du même mois. 29 disciplines sont inscrites au calendrier de compétitions. Le football (féminin & masculin) en fait partie considérablement. Que retenir au fond de ce tournoi ?

Les aspects historiques et l’intérêt porté à cette compétition, marquent principalement le coeur du travail.

* Contours
Il s’agit de situer le passé lointain et récent de cette compétition. Puis y apporter certains éléments d’appréciation.
Les Jeux Africains remonte à l’année 1965 au Congo. C’est une vieille tradition qui se renouvelle chaque quatre ans.

Au football féminin, le dernier exploit est l’oeuvre du Nigéria. Laquelle équipe lors de la dernière édition (Rabat-Maroc 2019), remportait triomphalement la couronne de gloire.

Chez les hommes, le Burkina Faso a dicté sa loi aux adversaires, vaincus au bout du compte.

Le format actuel de compétition, et les critères de qualification chez les dames, renseignent, qu’il s’agit des équipes africaines engagées à la phase éliminatoires du mondial U20 (Colombie 2024). Ce sont elles les cibles prioritaires.

Il est question des équipes ayant disputé le 4è tour des qualifications (8 équipes).
Dans cet ordre d’idées, on notera la présence des équipes retenues à la base : Cameroun (forfait), Éthiopie, Maroc, Nigéria, Sénégal, Tanzanie, Ouganda et Ghana.

Chez les hommes, le critère qui a prévalu est une décision du Comité Exécutif de la Caf, indiquant des huit (8) équipes qui ont atteint les quarts de finale lors de la Can U20 (Égypte 2023), prennent automatiquement part au tournoi, en plus du pays hôte.
Sur ce volet particulier, on retiendra de ces équipes qualifiées (9 au total) : Bénin, Congo, Gambie, Ghana, Nigéria, Sénégal, Soudan du Sud, Tunisie, Ouganda.
Voila ce qu’il en est des lignes principales du tournoi, sur certains ses aspects techniques.

* Enjeux
Ils situent clairement, sur les prétentions des équipes africaines engagées à cette compétition.
Le palmarès de protagonistes en lice interroge, quant aux possibilités des uns et des autres.
Sur ce volet purement historique, on dira du football féminin africain, qu’il préoccupe suffisamment, au regard des données produites par les équipes :

Le Nigéria lors des 5 éditions précédentes, remportait 3 trophées (2003, 2007 & 2019). Il faut préciser, que cette compétition est introduite nouvellement, lors des Jeux d’Abuja au Nigéria en 2003. Ce qui suppose du tournoi, qu’il est présentement rendu à sa 6e édition.

Les autres sélections nationales africaines, engagées à cette 6e édition, ont des palmarès divers et variés :
Éthiopie (-), Cameroun (3è en 2003, 2è en 2015 & 1è en 2011).
Malheureusement, l’équipe ne prendra aucunement part à cette compétition. On avance l’absence de ressources financières, serait à l’origine du forfait enregistré.

Le préjudice est énorme. Les sanctions disciplinaires pourraient, vraisemblablement intervenir sur cet aspect réservé aux organisateurs du tournoi.
Cette situation pose problème. D’autant, que cette équipe nationale s’est qualifiée, en vue de la prochaine Coupe du Monde U20 (Colombie 2024).

La compétition actuelle aurait été une belle occasion, d’une préparation adéquate pour l’équipe.
Les responsabilités d’une telle déception, font dire du mal du football africain en général, principalement celui du Cameroun dans le cas d’espèce.
Le Maroc (3è en 2019), Sénégal (-), Tanzanie (-), Ouganda (-), Ghana (1è en 2015, 2è en 2011 & 3è en 2007).

Ces données chiffrées pourraient véritablement, établir la différence au bout du compte. Les sélections nationales ayant marqué des notes acceptables, sont logiquement plus proches du succès final.
On attendra le verdict définitif, pour être situé sur la réalité du temps présent.

Néanmoins, rien ne s’obtiendra sans un effort particulier. Aussi, on pourra dans une certaine mesure, compter sur cette grande détermination. Laquelle, porte très souvent, à vaincre ses adversaires.

Les hommes sur cet aspect, sont rendus à la 13e édition dudit tournoi.
L’histoire des adversaires d’aujourd’hui, indique au sujet du palmarès :
Bénin (-), Congo (1er en 1965), Gambie (-), Ghana (3è en 1978 & 2003, 1er en 2011), Nigéria (1er en 1973 /2è en 1978, 2003, 2019 /3è en 1991,1995, 2015), Sénégal (1er en 2015, 3è en 2019), Ouganda (-), Soudan du Sud (-), Tunisie (2è en 1991, 3è en 2007).

Ces indications sont importantes, pour qu’on spécule sur les possibilités des équipes qualifiées.
Il est vrai, que la marque d’incertitudes accompagne régulièrement ce type de compétition.
On verra bien et jusqu’où les réguliers, habitués de cette compétition marqueront à nouveau le pas.

Aussi intéressant, d’indiquer les équipes victorieuses de ce tournoi jusqu’ici :
1er Cameroun (4 trophées /1991, 1999, 2003 & 2007), 2è Égypte (2 trophées /1987 & 1995), 3è ex Nigéria (1 trophée /1973), 3è ex Burkina Faso (1 trophée /2019), 3è ex Ghana (1 trophée /2011), 3è ex Sénégal (1 trophée /2015), 3è ex Algérie (1 trophée /1978), 3è ex Congo (1 trophée /1965).

Bref, un tournoi majeur demeure d’un grand intérêt, peu importe la catégorie. Les équipes africaines U20 ont l’occasion une fois de plus, de faire étalage du grand potentiel, dont elles disposent. Et, de rassurer quant à l’avenir, sur la disponibilité d’un potentiel humain de qualité, permanemment au service du besoin.
Une fois de plus, le football des jeunes est véritablement valorisé, à travers cette autre compétition. La priorité reste essentiellement la même. Pour, le seul et unique développement du football africain…