jeudi, octobre 17, 2024

Le festival international de football espoirs Maurice Revello, anciennement appelé Tournoi de Toulon, est rendu cette année 2023, à sa 49è édition. L’Afrique prend part à cette compétition des jeunes, une fois de plus. Qu’inspirent les participations africaines à ce tournoi des jeunes ?

La nature de ce tournoi des jeunes U21, regroupe douze équipes de pays différents. L’édition 2023 est par ailleurs, rendue à sa quarante-neuvième étape. Le fait marquant, reste sans aucun doute, le renouvellement d’une confiance réelle au football africain.

C’est, que depuis le début effectif de la compétition, l’on a enregistré la présence effective de deux sélections nationales africaines.

Au départ il était prévu, du Togo et de la Côte d’Ivoire représenteraient le continent, à cette compétition. Fort malheureusement, le Secrétaire Général de la Fédération Togolaise de Football ; Hervé Agbodan sans trahir un secret, revèlait sans ambages, l’incapacité de son pays, à prendre part au rendez-vous longtemps programmé.

La sempiternelle question de ressources financières a à nouveau, fait parler d’elle en mal. Les moyens cruellement absents, tel est en gros, ce qui ressort des raisons avancées par ce responsable fédéral.

La présence du Maroc à ce tournoi 2023, fait suite selon les sources officielles, du renoncement à la dernière minute de dirigeants fédéraux boliviens. Ils ont estimé, ne pouvoir simplement marquer toute présence à ce tournoi. Le plan B envisagé à cet effet, conviait ainsi le Maroc, à remplacer sans façon la Bolivie.

La Côte d’Ivoire quant à elle, a élégamment répondu favorablement au tournoi, ceci sans aucun détour particulier. D’autant, que ce pays est un vieil habitué de cette compétition des jeunes, aux merveilles hautement importantes.

Quant au tournoi 2023 proprement dit, ce dernier a débuté le 05 juin dernier, et s’achèvera le 18 du mois en cours (juin 2023).

La répartition de Groupes au nombre de trois (A/B/C), ressort des deux représentants du continent africain, qu’ils évoluent tous dans le même Groupe C, aux côtés des jeunes du Panama et du Japon.

Au bout des rencontres de phase des Groupes, les africains n’ont pas particulièrement brillé, comme cela était espéré.

Le classement à cette étape de compétition indique : Panama (1er/6 points, Côte d’Ivoire (2è/5 points), Maroc (3è/4 points) et Japon (4è/3 points).

Le règlement de cette compétition étant suffisamment clair, seul les premiers de Groupes se qualifient, plus le meilleur deuxième pour compléter le tableau des demi-finalistes.

C’est à cet effet, que les africains seront désormais réduits, à livrer les matchs pour la cinquième place (Côte d’Ivoire vs Arabie Saoudite), puis celui de la onzième place (Maroc vs Venézuela), synonymes de consolation à ramener, comme seuls trésors de guerre !

Les choses ne se sont pas toujours si mal présentées, lors des précédentes éditions. Les souvenirs les plus vivaces, présents à l’esprit nous rappellent, qu’en 2010 la Côte d’Ivoire remportait héroïquement ce tournoi, en finissant au premier rang. La meilleure performance des africains à ce tournoi, est bien celle-là.

Aussi, l’on dira qu’en 2015, la même Côte d’Ivoire échouait en finale dudit tournoi. En 2017, le Maroc viendra à son tour, piétiner la seconde marche du podium, en terminant deuxième de cette compétition des jeunes.

Au-delà des prestations de sélections nationales, l’on relèvera qu’en 1985 Fançois Omam Biyick (Cameroun), sera désigné meilleur joueur du tournoi. Suivront Frédéric Kanouté (Mali/l’an 1998), puis Kolo Touré (Côte d’Ivoire/l’an 2000).

Selon les organisateurs de ce tournoi, le classement des cent meilleurs indique la présence de trois africains. C’est dans cette logique, que l’on a attribué le 39è rang à Kolo Touré, la 73è place à Frédéric Kanouté et le 100è au classement est François Omam Biyick.

Ce fait n’est pas anodin, d’indiquer du tournoi de Toulon, qu’il demeure une grande vitrine, pour les footballeurs du monde jadis passé par-là.

Pour preuve, c’est au cours de ce mini-mondial des jeunes, que de nombreux talents ont jailli, et marqué profondément les attentions.

Thierry Henry, Christiano Ronaldo, Zidane, Hristo Stoichkov… font considérablement partie de ces footballeurs, ayant inscrit une marque indélébile à leur carrière sportive, à travers cette compétition des jeunes.

Une fois de plus, l’occasion d’indiquer l’importance d’une bonne organisation structurelle, et fonctionnelle du football des jeunes est, plus qu’une nécessité de premier ordre en Afrique.

Les dirigeants du football africains doivent, au quotidien s’interroger, puis s’inspirer, de ce qui se fait de meilleur loin de chez-nous.

L’instant de somnolence n’est plus, à envisager dans un tel contexte. Lequel doit simplement, être marqué par d’incessantes actions portées sur une formation soignée, et d’un suivi adéquat de jeunes doués, et dotés d’un potentiel à mettre en lumière…

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