vendredi, octobre 18, 2024

Une partie du visage de ce football gabonais, a pris un sérieux coup, avec l’arrêt inopiné de compétitions d’élites. Quels en sont les contours réels ?



Le football gabonais, est à nouveau sur la sellette. De ces nombreux faits marquants, se trouve considérablement, cette autre interruption de compétitions locales, aussi étonnamment que cela puisse paraître.


● Le prétexte
C’est l’intérêt essentiel, que l’on porte à l’endroit des acteurs, qui fondamentalement justifie la détresse actuelle. Les joueurs et encadreurs sont mis à l’autel du sacrifice, pour des raisons obscures et malsaines.


● Le contexte
Il est de tradition depuis quelques années, que l’on assiste à un type de spectacle déshonorant, pour le monde du football africain.
L’histoire indique considérablement, au sujet de l’évolution du football gabonais de ces dernières années, qu’il connaît des moments suffisamment troubles et graves, pour la survie de l’activité dans ce pays.


L’arrêt brutal de l’activité, à cause de la pandémie Covid-19, n’est pas simplement, venu confirmé une situation délétère. Mais aussi et surtout, a davantage noyé les espoirs de joueurs, forcés par la dure réalité du temps, à se retrouver dans le chômage.


Le fait perturbateur à l’effet, est ce manque d’assistance, à ces victimes du temps, par les dirigeants de clubs. Ces dernières n’ont bien avant toute chose, honoré les engagements contractuels.

Les questions de salaires devenues récurrentes, se sont amplifiées considérablement. La malice s’étant ainsi installée, le spectacle d’une crise venait seulement, en cacher un autre plus vicieux.


Lors de la reprise des activités, il y a de cela un an. L’on se disait du nouveau départ, qu’il serait marqué par la volonté, de briser ces liens nocifs et mauvais à la bonne organisation du football.

Fort malheureusement, les habitudes ayant la peau dure. L’on s’est radicalement replongé dans la routine. Au point, d’interroger le sens réel et le bien-fondé, des attitudes de responsables de clubs, sur le traitement accordé aux acteurs de premiers plan (joueurs et encadreurs) !

La maltraitance s’est poursuivie au comble du désespoir, jusqu’à ce nouvel arrêt de compétitions, par les organisateurs (Linaf/Ligue Nationale de Football).


● Les justifications

C’est par le biais du média français Rfi, que l’on a été douloureusement informé, de cette autre situation préoccupante, venant du Gabon.

Les raisons avancées varient extrêmement :

– Selon la Linaf, principalement concernée par l’organisation des compétitions locales. L’on apprend, que l’interruption du transport ferroviaire pénalise les clubs des deux provinces du Sud-Est du pays. Aussi, affirme l’instance de football, que les coûts du transport aérien sont élevés, et une seule compagnie assure le transport dans tout le pays. Ce qui n’arrange pas les affaires de clubs, engagés dans les compétitions locales.

-Cet avis, est vivement attaqué par un joueur, dont l’anonymat a été requis. Pour ce dernier, l’arrêt de compétitions se justifie, par le non-respect des engagements financiers, à l’égard de joueurs. Lesquels, n’ont perçu jusqu’à présent, les sept (7) mois de salaires dus. Bien plus, ils ont uniquement reçu, comme arriérés de l’année passée, deux (2) mois de salaire.

-L’avis tranché, du responsable de suivi du joueur à l’association du footballeur professionnel (Ulrich Mbouka), pose le problème de l’apport financier des clubs, dans leurs propres budgets :

« Il n’y a aucun engagement qui a été respecté venant des présidents de clubs. » (Ulrich Mbouka).

Il est bon, de relever que les pouvoirs publics et les clubs, doivent chacun, donner sa quote-part, pour ledit traitement salarial de joueurs.

Aussi, la mutualisation des charges du championnat, indique des pouvoirs publics, qu’ils prennent en charge le transport, l’hébergement, la restauration. En outre, ils versent une quote-part sur les salaires des joueurs et encadreurs, octroient la somme de quarante (40) millions de francs cfa à chaque club, pour le fonctionnement.

● L’impact

Cette situation est un désastre pour les joueurs. Ils sont plus de sept-cent (700) licenciés, à être clairement privés d’un droit. Plusieurs abandonnent l’activité, pour se livrer à autre chose, que le football préféré dès la base.

C’est ainsi, que de nombreux talents s’envolent en fumée. Ce qui vraisemblablement fait craindre le pire, quant à l’avenir de l’activité.

● Les solutions

Elles ne relèvent d’aucun miracle. Il suffit seulement, de s’arrimer à la donne universelle. Toutes les parties prenantes dans l’organisation, et le fonctionnement du football doivent véritablement, assumer chacune sa part d’engagement.

Au coeur des actions à mener, l’on mettra en avant, la professionnalisation comme préalable à tout décollage. C’est, une simple question de volonté à concrétiser dans les actes. Ceci, loin de discours vagues, creux et contre-productifs.

● Les perspectives

Seuls les acteurs de tous bords, devront sérieusement, envisager l’avenir de cette activité, à l’échelle nationale. La bonne santé actuellement perceptible des Panthères (sélection fanion), ne doit aucunement, endormir les fondements de cette discipline.

Les regards qui s’entrechoquent en ce moment, gagneraient, à converger vers la même direction. La survie du football local de ce pays, en dépend forcément.

En guise de conclusion, il est indiqué, qu’une fois de plus, que l’on se retrouve au pied du même arbre (sagesse africaine). C’est que l’on s’est égaré. Il importe par conséquent, de trouver le bon chemin. Ceci suppose du football local gabonais, qu’il a besoin d’une bonne carburation, pour un redémarrage effectif et réel de ses activités, endormies jusqu’ici. Le football gabonais en a fortement besoin. D’autant, qu’il est en proie ces temps derniers, à de nombreux tumultes troublants. C’est là, le nouveau défi à relever absolument de toute urgence…

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