vendredi, octobre 18, 2024

La Caf a initié en juillet 2022 une réforme. Elle concerne les clubs du continent essentiellement. Il s’agit clairement, d’optimiser la numérisation du système de licences Caf. Que retenir au fond ?


● Quoi ?
Renvoie à la notice explicative de cette réforme, qu’effectue la Caf, depuis le mois de juillet 2022. Elle trouve progressivement son champ d’application en ce moment. CLOP, indique « Club Licensing Online Plateform », de la Caf.

Ce système électronique, vise la gestion du processus d’obtention de licences, l’inspection de stades lors des rencontres locales et internationales.


● Le but ?
Concerne considérablement, le développement du football africain. Il est en ligne de mire des responsables confédéraux (Caf). Ces derniers ont à l’esprit, d’instaurer un cadre réglementaire, véritablement adapté aux exigences du moment.

La Professionnalisation des structures de clubs africains, est un impératif depuis des lustres, face aux nombreux défis, actuellement plus pressants. Il devient impérieux à l’effet, de passer à la vitesse supérieure. Ceci, pour rattraper le gros retard enregistré jusqu’ici. Ce qui impose véritablement, de solutionner la question, par un procédé rationnel.


● Comment ?

C’est à travers les formations diverses, en rapport avec ce système, que la Caf souhaite réellement, enrichir cette expérience, en la vulgarisant auprès des associations nationales, affiliées en son sein.

Au fond, cette réforme permettra le développement des compétences. Il est question, de grandir fondamentalement dans le travail. Aux fins, d’élever le niveau de clubs africains.

L’impact attendu, repose sur l’amélioration effective des compétitions continentales. Sur ces aspirations, les clubs sont tenus en tant que membres, de réviser annuellement leurs systèmes respectifs. Ceci sera en conformité, d’avec la base d’informations, essentiellement relatives aux besoins.

Sur un plan purement pratique, la Caf s’est organisée, en envoyant sur le terrain, quatre missions (Tunisie, Bénin, Tanzanie, Angola).

Trois objectifs clés, guident cette campagne explicative. Elle est à pieds d’oeuvre, depuis le 08 mai dernier (2023).

En gros, cette mission Caf est orientée, vers les points suivants : la formation des utilisateurs, la redéfinition des contours de la licence Caf (2022), et la projection sur les évolutions effectives du système, pour les compétitions interclubs Caf à venir (2023-24).

● Les objectifs

C’est à ce niveau de vives préoccupations, que se situe la problématique, ou mieux le noeud de la question. De ce fait, les points saillants, qui constituent la trame centrale de cette opération, sont à ressortir :

-La nécessité urgente de clubs, à s’imprégner largement des mécanismes et rouages de cette nouvelle technologie. Elle est indispensable à tous égards.

Cette interpellation à s’arrimer aux exigences actuelles, est vraisemblablement, une porte de sortie à cet amateurisme. Lequel, a jusqu’ici, plombé tout effort de développement.

Par les temps qui courent, aucune autre option n’est plus possible. Vivre ou disparaître de la scène, n’offrent pas l’occasion d’un choix intermédiaire à l’effet.

Les responsables de clubs, sont une fois encore avisés, sur le caractère des missions qui sont les leurs. Le message actuellement véhiculé est suffisamment clair. La finalité étant dès-lors, qu’ils prennent la bonne mesure des choses.

La survie de clubs, dépendra de cette capacité, qu’aura chaque esprit, de créer vivement les ressources indispensables, au profit de son activité ;

-Les fédérations nationales, ont davantage la charge contraignante, de mener une restructuration profonde, dans les milieux du football africain. Sinon, ce que l’on n’envisage pas, se reproduira considérablement, au détriment de la bonne cause.

Un type d’épuration est nécessaire, à séparer le bon grain de l’ivraie, présentement et sans façon. La marche à reculons, n’est pas une bonne option. Il faut en l’état actuel, s’appuyer sur la norme comme repère essentiel. Celle, qu’impose essentiellement l’activité, à tous les niveaux et de tout temps.

Aussi vrai, que les pratiques rattachées au bricolage, à l’improvisation, à l’amateurisme… sont dépassés dans l’univers actuel du football mondial ;

-Les États, ne doivent guère, tourner le dos à cette opération porteuse d’espoir, pour le football africain.

L’encadrement de la jeunesse, à travers cette activité qu’est le football, profite globalement à tous, sans exception ni limite aucune. Des mécanismes opérationnels particuliers sont nécessaires. Il est question, de tout mettre en mouvement, pour s’assurer un succès rayonnant.

Cette ère nouvelle, qui s’ouvre avec l’initiative CLOP, est un point considérable, à ne point négliger, comme cela a souvent été le cas. Le passé triste nous renseigne considérablement, sur ces attitudes contre-productives à l’épanouissement des compétiteurs.

C’est une affaire sérieuse, sur laquelle l’on ne devrait, simplement débattre quant aux enjeux. Le temps de l’action a sonné. Le retard qu’a pris le football africain à l’allumage, rattrape certainement ce manque d’engagement prioritaire, réel et indispensable. Toutes les faiblesses actuelles sont surmontables. À condition d’y faire face maintenant, selon un type précis de détermination…



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