vendredi, octobre 18, 2024

Le duo Fifa-Fifpro s’est engagé depuis l’an 2020, à une opération particulière. Elle porte sur le versement des indemnités, aux footballeurs du Monde. Ceux, qui vraisemblablement sont éligibles à cette dotation, selon les règles édictées par les décideurs. Que ressort clairement cette option destinée aux joueurs ?

● L’idée

C’est le fait, d’une décision prise conjointement par la Fifa et la Fifpro, à travers le comité directeur de ces instances, en l’an 2020.

● Le but

Il s’agit, d’une forme de soutien aux joueurs. Lesquels, n’ont pas été payés. Et, ne disposent pas de chances réelles, de recevoir dûment, les salaires convenus avec les clubs.

● Le principe

Selon le Directeur des Relations et du Développement du football de la Fifa, Ornella Desirée Bellia affirme :

« C’est un autre exemple concret de la solidarité de la Fifa et de la Fifpro avec ceux qui en ont le plus besoin, grâce à un mécanisme efficace qui aide la communauté du football dans son environnement. »

● L’évaluation

Des informations reçues sur la question, il est clairement indiqué du nombre de bénéficiaires, qu’ils sont 1370 joueurs, ont été soulagés, à travers ce programme Fifa-Fifpro (Fifa Fund for Football Players).

Pour ce qui renvoie à la nouvelle phase (2023). L’on révèle, que 225 nouvelles demandes ont été approuvées, pour un montant de 4 millions USD à redistribuer.

● Les observations

-Les cycles de distribution des fonds alloués, situent considérablement quant à l’intervalle de temps, et les sommes débloquées. De ce fait, l’on notera :

■ 1er juillet 2015-30 juin 2020 [5 millions USD],

■ 1er juillet 2020 – 31 décembre 2020 [3 millions USD],

■ 1er janvier 2021- 31 décembre 2021 [4 millions USD],

■ 1er janvier 2022 – 31 décembre 2022 [4 millions USD], soit un total de 12 millions USD, jusqu’ici reversés aux joueurs.

-Les demandes approuvées jusqu’à présent, concernent vingt-huit (28) pays, répartis selon les critères inconnus du grand public. Un regard en direction des fédérations bénéficiaires ressort simplement, ce qui suit, sur la base des demandes approuvées :

Uefa (Europe)

Portugal (61), Grèce (50), Roumanie (22), Turquie (17), Bélarus (15), Lituanie (10), Ukraine (8), Russie (8), Andorre (3), Albanie (2), Bulgarie (2), Arménie (1), Italie (1), Pays de Galles (1), Croatie (1), Moldavie (1) ; soit un total de 203 demandes approuvées.

Caf (Afrique)

Kenya (3), Algérie (2), Nigéria (1) ; soit un total de 6 demandes approuvées.

Afc (Asie)

Chine (4), Kazakhstan (4), Iran (1), Malaisie (1), Liban (1) ; soit un total de 11 demandes approuvées.

Concacaf (Amérique centrale, nord, Haïti & les Caraïbes)

Guatemala (2) ; soit un total de 2 demandes approuvées.

Conmebol (Amérique du Sud)

Venezuela (1), Bolivie (1) ; soit un total de 2 demandes approuvées.

Ofc (Océanie)

Aucune mention n’est faite à ce niveau, soit un total de 0 demande approuvée.

● Le constat

Considérablement, la Zone confédérale Uefa se taille la part du lion. Elle constitue, à en croire les données chiffrées, la cible principale de cette option conjointe Fifa-Fifpro.

Cette réparation pose problème, car la Zone Uefa toute seule, s’en sort avec 16/28 pays choisis. La Zone Caf possède 3/28 pays élus, celle Conmebol 2/28 pays désignés, la Zone Afc compte 6/28 pays bénéficiaires, la Zone Concacaf a 1/28 pays retenu, la Zone Ofc ne marque aucune indication précise.

Pourtant, ces différentes Zones confédérales connaissent toutes, ces mêmes problèmes de non-respect des contrats, établis aux joueurs. D’où vient-il, qu’un accent particulier est seulement mis, sur la Zone Uefa ? Était-ce, une opération initiée vers cette Zone Uefa, et dont l’opérationnalisation vise uniquement, à faire semblant sur son caractère mondial ?

Il est en outre évident, que la Zone Uefa compte 55/211 membres affiliés à la Fifa, contre 54/211 membres à la Zone Caf, 46/211 membres à l’Afc, 10/211 membres à la Zone Conmebol, 11/211 membres à l’Ofc, 35/211 à la Zone Concacaf.

Ces données remettent sur la table des débats, la question des options constamment questionnables. Telles, qu’elles sont perçues généralement. Ce cas particulier du soutien aux joueurs, renforce certaines convictions. Lesquelles, n’ont pas tort, de faire jouer l’imagination, dans le sens d’une suspicion probable, en lien d’avec un type de parti pris.

Les opinions répandues à travers le monde, pour se dire, que tout cela est savamment orchestré, aux fins d’établir une nette démarcation, entre les membres affiliés au sein de ces deux associations internationales !

● Les suggestions

Il est évident aux yeux du monde, qu’une telle opération devrait logiquement, mettre au coeur de l’action, les Zones confédérales les plus défavorisées.

Au comble du désespoir, cela n’est aucunement le cas. Nul n’ignore qu’en termes de moyens financiers, le continent africain demeure le plus fragile, jusqu’à présent. Les rapports effectués par la Fifpro Afrique, révèlent régulièrement, la précarité de joueurs évoluant sur le Continent. Cette situation n’est plus ni moins, qu’un véritable désastre en profondeur. Ainsi, l’on ne devrait considérablement, fermer les yeux sur ce cas préoccupant !

Au cas où, la Fifa et la Fifpro voudraient, véritablement soulager les peines de joueurs en difficulté, pour des motifs de salaires impayés par les clubs. Il importe de redéfinir le cadre d’un tel investissement, l’adapter à la réalité conjoncturelle, spatiale et temporelle de chaque Confédération.

Or, cela n’est point au centre des préoccupations, qu’implémentent réellement, les responsables et décideurs du football ainsi concernés.

Le rééquilibrage doit à présent, s’imposer comme un impératif absolu. Afin, de rendre plus fiable et crédible, cette action conjointe Fifa-Fifpro.

Sinon, l’on pensera à l’effet de cette opération, qu’elle ne vise uniquement, qu’à soulager les peines des uns au détriment des autres. Ce qui certainement n’est pas une bonne chose, dans l’optique qu’envisagent les deux entités, à développer efficacement le football.

Elles indiquent pourtant dans les règlements, le strict respect de l’égalité prononcée à l’égard de tous, de l’équité sportive telle dans le jeu à conserver, de la discrimination aux antipodes des principes de base édictés, que l’on combat vivement. Sans oublier, la juste justice à établir, pour l’ensemble des membres affiliés.

Tout compte fait, il serait honnête, de prononcer ouvertement son indignation, face à ce qui semble, s’écarter de la norme. Voilà en quoi, les règles de la bonne gouvernance indiquent véritablement, de s’employer, à ne point faire de nombreux frustrés, à chaque occasion. C’est une simple affaire de bon sens à revisiter…

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