La 19e édition de la Coupe du Monde des clubs, se jouera au Maroc du 1er au 11 février 2023. L’occasion de revisiter les performances de clubs africains à cette compétition, est une nécessité intéressante.

D’entrée de jeu, cette compétition voit le jour en l’an 2000. Le format habituel présente les clubs vainqueurs de la Ligue des Champions, qu’organisent les différentes Confédérations (Caf, UEFA, CONCACAF, OFC, AFC et le vainqueur de la CONMEBOL).

Dans un classement effectué par la Fifa sur quarante-neuf clubs, l’Afrique en compte quatre :
1-TP Mazembé (RDC) occupe le 15e rang mondial. Il a été finaliste en 2010 ;
2-Raja Casablanca (Maroc) est 16e. En 2013, il obtient la médaille d’argent, pour s’être classé second du tournoi ;
3-Al Ahly SC (Égypte) occupe le 27e rang mondial. À trois reprises, le club s’est classé troisième, synonyme de podium. Puis, des médailles de bronze à chaque occasion (2006, 2020, 2021) ;
4-Etoile du Sahel (Tunisie) occupe le 44e rang dans ce classement. Il est sorti 4e une fois, en 2007.

Les données chiffrées opérées sur l’ensemble des Confédérations, indiquent du continent africain, qu’il occupe le 4e rang/6.
Jusqu’à présent, l’hégémonie écrasante des clubs européens (14 trophées sur un total de 18), et la moins plus importante de clubs sud-américains (4 trophées/18 possibles), font dire du continent africain, qu’il est encore à la traîne.

Déjà deux tournois de Coupes du Monde de clubs organisés au Maroc, 10e et 11e éditions (2013 et 2014), n’ont pas suffi à s’imposer chez soi.

Cette autre édition organisée sur les terres du continent africain, est une excellente occasion, de prendre sa revanche sur l’histoire.

Pour cela, les deux représentants du Continent africain que sont le Wydad Athletic Club de Casablanca (Maroc), et le finaliste de la Ligue Africaine des Champions Al Ahly SC (Égypte) retenu de manière exceptionnelle, devraient achever, le bon travail qu’a commencé le Maroc, lors de la 22e édition de Coupe du Monde au Qatar.

De ce fait, ils ont l’obligation formelle, de venir à bout des adversaires redoutables, que sont : Al Hilal SFC (Arabie Saoudite), Seattle Sounders FC (USA), CR Flamengo (Brésil), Auckland City FC (Nouvelle-Zélande) et le Réal Madrid (Espagne).

À ce stade de compétition, aucun calcul n’est plus possible. Les représentants du Continent africain doivent passer du stade de outsiders, à celui de favoris dans l’ ordre absolu des choses.

Tout est jouable, à condition d’y croire fermement. Car, le talent est le même partout. Surtout en terre Africaine, selon l’expression actuelle en vigueur dans le football mondial…