jeudi, octobre 17, 2024

La nouvelle est tombée ce 08 juillet 2024. Il s’agit du décès inattendu du Président Issa Hayatou. Curieusement, c’est à Paris, qu’il quitte définitivement la planète terre, alors que se déroulent les Jeux Olympiques, dans cette même ville française. Il ressort, que sa mort intervient la veille de ses 78 ans. Que retenir de cet immortel, bâtisseur du football moderne en Afrique ?


Il y a des personnes, qui marquent profondément l’histoire des terriens. Issa Hayatou, fait partie de ces géants du continent africain, qui se sont illustrés très positivement à travers leurs oeuvres.
Les 24 lettres de l’alphabet français, offrent une possibilité énorme. Celle qui porte un jugement de valeur à ce vaillant soldat disparu malencontreusement.

Artisan du rayonnement du football africain à travers le monde, les réalisations du défunt militent en sa faveur ardemment. De 2 à 5 équipes africaines participants au mondial dès 1994, organisation d’un mondial en Afrique entre autres. On ne taira jamais toutes ces évidences réelles et méritées ;
Bien-être du football africain se matérialise sur le théâtre des opérations, à chaque compétition d’un grand chelem. Des exemples concrets, le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010) ont goûté chacun aux délices des quarts de finale du mondial en ces temps reculés ;
Compétiteur dans l’âme, cet ancien champion des 100 mètres en athlétisme, apporte cette vitesse remarquable au football africain. Les clubs du continent engagés aux compétitions interclubs de la Caf, connaissent une embellie financière, contrairement aux temps anciens ;
Dévotion à une cause essentielle, le football africain en avait besoin, pour son développement et l’émergence des acteurs à l’échelle mondiale ;
Engagement formel à faire avancer les choses, relève d’une préoccupation absolue du Président Issa Hayatou. Il défie ces barrières dressées par les autres. C’est une affaire de complexe, qu’on a établi, pour fragiliser la Can par exemple ;
Fiable dans ses réalisations, on ne grincera pas si facilement les dents. Des projets bien ficelés et cousus selon les standards universels, on en voit en série ;


Historiquement, s’armer de courage, comme cela fut le cas en 2002, Issa Hayatou a démontré cet autre trait de caractère, en défiant le Président sortant à la tête de la Fifa ; Joseph Sepp Blatter. La suite est connue des passionnés de football ;
Irréductible face à des pressions venues d’ailleurs, la Caf maintiendra effectivement son autonomie tous azimuts ;
Jovial sous cet aspect particulier, il se livre considérablement à l’essentiel sans détour ni fantaisie ;
Kafkaïen, à l’exemple de ces nombreuses crises au sein de l’instance confédérale (Caf), toutes ces absurdités vécues oppressent en profondeur, le bel état d’esprit attendu dans cet univers ;
Labourage est son leitmotiv habituel, en rapport avec la nécessité absolue de toujours travailler à fond et sans relâche. Ce fait est réel et observé des regards curieux et attentifs ;
Magistralement, il accomplit sans faute la besogne. Celle qui intervient d’octobre 2015 – février 2026 à la tête de la Fifa, suite à la vacance de poste ;
Naturellement, son voeu s’était réalisé sans, qu’il envisage quand et comment, il dirigera finalement l’instance faîtière du football mondial (Fifa) ;
Offensivement, il tient le coup après cette condamnation ridicule, qui accable sa noble personne. Fort heureusement son innocence est prononcée par le TAS ;
Pénible et difficile à tenir que ces événements de Cabinda (Can angolaise), ont clairement entaché des aspects importants. En réalité, les oppositions étaient vives, et visaient sa personne singulièrement ;
Quadriller l’espace et le champ de bataille, le défunt Président confédéral finit par tomber en 2017, à Addis- Abeba. Le tourbillon qui s’en suit, est défavorable au football africain, prisonnier de sa stricte soumission à la Fifa ;


Retard pris à l’allumage, on ne songe pas un tant soit peu à ces souvenirs impérissables, qui font pourtant honneur sous Issa Hayatou. Son successeur (Ahmad) reconnaît en filigrane, le complot organisé contre son challenger vaincu (Issa Hayatou) ;
Satisfaction sous la moralité sociale, le football africain suscite des grincements de dents après le départ de Issa Hayatou. Les finances sont grandement au vert lors de son départ. Malencontreusement, la Caf va très rapidement dégringoler, puis broyer le noir, pour absence de ressources financières ;
Théorie du complot a été en vigueur dans le football africain. La bravoure et la lucidité du Président Issa Hayatou étaient malvenues, à soutenir les options venues de l’étranger. La complicité des africains eux-mêmes est entière dans ce déclin absurde ;
Ultérieurement on a cerné certaines réalités de manière progressive. Ceci s’est fait avec du recul bien évidemment ;
Vitrine du football africain, les interactions nocives ont tout détruit sans façon. Cette casse étonnante a laissé des traces profondes ;
Wagon de l’insouciance, on s’en est rendu passager, au détriment des intérêts du football africain. Un système de combinaisons a fait son tour dans ce football en souffrance désormais ;
Xénophobie marquée par ces restrictions de mauvais goût, le patron du football africain est victime de sa propre compétence ;
Yeux de regret face à ces incongruités infantiles, s’y faire sans rien dire. Issa Hayatou est resté muet après son départ de la Caf. Cette attitude digne d’un vrai leader, cet illustre homme est un vrai modèle d’identification pour chacun ;
Zèle bien affermi dans le fond et dans la forme, l’histoire témoigne à jamais tous les contours d’une vie pleine, digne d’intérêt pour l’ensemble.


En somme, nul n’est parfait au cours de son existence terrestre. Les manquements ont été enregistrés à la Caf. Néanmoins, ils ne sont pas d’allure, à remettre en question, le bilan glorieux du légendaire Issa Hayatou. L’Afrique et le monde du football, lui sont entièrement reconnaissants. Ceci, pour ses oeuvres géniales. Son message demeure ainsi impérissable…

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