jeudi, octobre 17, 2024

La 4è et dernière étape des qualifications en vue du mondial féminin U17 2024, a livré sa copie finale ce dimanche 16 juin 2024. 3 /16 équipes qualifiées à la phase finale viennent du continent africain. Quelles sont les leçons à retenir au bout du compte ?



Des aspects importants seront évoqués, pour mieux cerner les enjeux de cette compétition.

* Matchs & Résultats /4è étape
Il s’agit des six (6) équipes restées en lice, ont rivalisé d’adresse lors des confrontations aller-retour. Sur ce fait, on retiendra simplement ce qui suit :

– Zambie (3) vs (1) Maroc & Maroc (0) vs (0) Zambie. Au total, Zambie (3) vs (1) Maroc. La Zambie se qualifie à l’issue des matchs disputés (aller-retour) ;
– Burundi (0) vs (3) Kenya & Kenya (2) vs (0) Burundi. En somme, Kenya (5) vs (0) Burundi. Au bout du compte, le Kenya se qualifie ;
– Nigéria (2) vs (0) Libéria & Libéria (1) vs (4) Nigéria. En définitive, Nigéria (6) vs (1) Libéria. La qualification du Nigéria saute à l’oeil nu.

C’est dire en gros, qu’au cours de la 8e édition du mondial féminin U17 2024, qui se jouera du 16 octobre- 03 novembre en République Dominicaine, les ambassadrices africaines désignées sur la base de performances, disposent d’atouts remarquables, pour se tirer d’affaire. En attendant le tirage au sort, puis la compétition proprement dite, l’espoir d’une bonne participation africaine est à mettre en exergue.


* Les participations
Elles présentent ces équipes qui ont déjà pris part à ce tournoi au compte de l’Afrique. De cet aspect, il ressort clairement du nombre de participations par équipe, qu’on a désormais :
Nigéria (7), Ghana (5), Cameroun (2), Zambie (2), Gambie (1), Afrique du Sud (1), Tanzanie (1), Maroc (1), Kenya (1).

Le Kenya en sera à sa première participation. On espère, que cela ne va nullement handicaper l’état d’esprit des jeunes footballeuses de l’équipe.

La Zambie en sera à sa seconde apparition dans ce tournoi des jeunes. Lors de sa première compétition en 2014, l’équipe n’a pas franchi la phase de Groupes. Cette fois on espére bien, sera la meilleure dans le sens de l’efficacité offensive et défensive.

Le Nigéria détient la palme d’or en matière de participations à l’échelle continentale (africaine). L’expérience actuelle après six participations antérieures, servira la bonne cause sans doute. Il est question en 2024, de faire mieux que la prestation de 2012, où l’équipe occupait le 3è rang, synonyme de médaille de bronze. L’or est à présent la médaille attendue dans ce cadre particulier pour l’Afrique.



* Rappels historiques
Ils concernent essentiellement les distinctions individuelles obligatoires lors des éditions antérieures.
En 2012, Chinwendu Ihezuo (Nigéria), inscrit 8 buts au cours de cette compétition. Elle obtient le soulier d’argent à cet effet (2è meilleure buteuse) ;
Halimatu Ayinde (Nigéria), sera classée 3è meilleure buteuse au cours de cette même édition 2012 du mondial U17 féminin. La distinction reçue intervient après que cette joueuse a inscrit 4 buts lors du tournoi final ;
En 2018, Mukarama Abdulai (Ghana), reçoit le ballon de bronze à l’issue du tournoi final.

Cet état démontre clairement, qu’il y a du potentiel à l’échelle du continent africain. Par conséquent, les organisateurs gagneraient à mettre l’accent, sur un accompagnement réel et efficace des jeunes footballeuses du continent.
C’est bien là, l’un des poids morts de la gestion globale du football africain. Ces aspects essentiels dans l’organisation globale méritent une grande attention.
L’avenir de l’activité passe forcément, par la prise en compte, de ce qui prépare aux nombreux succès éclatants.


* Constats
Ils relèvent d’une assez grande désolation. À regarder de très près, les pays anglophones dictent la loi à l’échelle continentale.
Les régions confédérales Cosafa (Afrique australe), Cecafa (Afrique de l’est) et Ufoa (Afrique de l’ouest) marquent positivement leur régularité à chaque occasion, dans ce cadre particulier.
La preuve par quatre reste incontestablement, l’appartenance des qualifiées 2024 : Nigéria (Ufoa, 7e participation), Zambie (Cosafa, 2è participation), Kenya (Cecafa, 1è participation), ont clairement dicté la loi des plus fortes en Afrique.

Autres faits saillants, Ufoa (13 /21 présences au mondial U17 féminin), Cosafa (3 /21 participations africaines), Cecafa (2 /21 participations africaines), Uniffac (2 /21 participations africaines), Unaf (1 /21 participation). Voilà qui traduit simplement le déséquilibre existant en régions confédérales Caf. Le Nigéria et le Ghana comptent 12 /21 participations aux phases finales du mondial féminin U17. Cet aspect établi une nette suprématie sur l’ensemble du continent.


En guise de conclusion, le football des jeunes est à valoriser en Afrique. Il joue un rôle capital en matière de repère. Chaque occasion est nécessaire, pour attirer les attentions. Et, pousser les responsables à la réflexion. Point n’est besoin, de rester en marge de l’évolution du football mondial. L’Afrique a l’obligation, de suivre la cadence actuelle. Sinon, le retard pris jusqu’ici, se creusera davantage. Lesquels écarts perceptibles en ce moment, feront mal aux générations futures…

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