Le traditionnel classement périodique Fifa, est dévoilé ce jour 14 juin 2024. Les équipes africaines sont représentées, sur la base de performances respectives. Qu’en est-t-il exactement ?
La méthodologie utilisée s’appuie essentiellement sur un découpage de tranches. On ira uniquement, qu’ en prenant comme unité de référence le nombre 50 globalement, à une exception faite. Ceci, pour situer au fond, la position qu’occupe chaque équipe africaine classée dans ce sens.
* 1er-49e
Nigéria [36e]
* 50e- 99e
Afrique du Sud [51e], Maroc [59e], Zambie [64e], Ghana [65e], Cameroun [68e], Côte d’Ivoire [71e], Tunisie [78e], Mali [81e], Guinée Équatoriale [82e], Sénégal [83e], Algérie [84e], Égypte [94e]
* 100e – 149e
RDC [102e], Congo [110e], Togo [120e], Éthiopie [124e], Zimbabwe [125e], Namibie [126e], Gambie [130e], Cap-Vert [133e], Burkina Faso [136e], Sierra Leone [141e], Guinée [142e], Gabon [145e], RCA [146e], Tanzanie [147e], Angola [148e]
* 150e – 193e
Ouganda [150e], Kenya [151e], Bénin [152e], Botswana [153e], Malawi [156e], Libéria [165e], Niger [166e], Rwanda [167e], Seychelles [170e], Mozambique [171e], Lesotho [176e], Guinée-Bissau [177e], Burundi [178e], Eswatini [182e], Comores [187e], Madagascar [189e], Soudan du Sud [191e], Maurice [193e].
* Constats
Libye, Érythrée, Tchad, Soudan, Djibouti, Mauritanie sont non-classés. Pour cause, ces derniers n’ont pas livré de rencontre officielle depuis plus de 48 mois, ou n’ont pas joué plus de 5 matchs contre les sélections nationales officiellement classées.
Le ratio indique que ces pays africains sont au nombre de 6 /11 équipes n’ayant pas été classées dans l’ensemble.
Aussi vrai, que sur 193 équipes classées, les africaines sont au nombre de 46, soit 23.83% par rapport à l’ensemble.
Au sujet des tranches opérées ci-dessus, on retiendra en gros : 1er-49e [1 équipe], 50e – 99e [12 équipes], 100e – 149e [15 équipes], 150e – 193e [18 équipes].
L’Afrique occupe le ventre mou de ce classement. Maurice est classé 193e /193 équipes. Cet aspect n’honore pas le continent. Il traduit simplement, le chemin à parcourir, qui reste long et tortueux.
En définitive, le baromètre de performances des équipes africaines n’est pas du bon genre. Cette énième alerte est une obligation formelle, à se saisir du cas actuel. Seul le travail et l’envie de bien faire sont ces clés, qui conduiraient au succès. Il faudrait s’employer dans ce sens, aux fins de marquer le pas qualitatif nécessaire au développement…
