mercredi, octobre 16, 2024

Le rideau est tombé sur l’année 2023. Les activités de football ont marqué une attention particulière au sein des opinions. Parmi celles-ci, on notera au premier rang ces compétitions interclubs Fifa, font rugir d’indignation à plus d’un titre. Que retenir au fond ?



Les grandes articulations de cette réflexion reposent sur des aspects
essentiels.


* Contexte
À la une des initiatives en vigueur se trouve le fameux « Conseil de la Fifa », multiplie à n’en point finir des compétitions interclubs à l’échelle planétaire.
Cette attitude selon de nombreux experts viole les codes éthiques, en matière de gestion des acteurs prioritaires ; les joueurs.
De prime à bord, on a l’impression que ces réformes autodestructrices sont merveilleuses pour le développement du football. Ce qui est une attitude trompeuse au fond et à plusieurs égards. On pourrait simplement, procéder autrement, que par ces grossièretés choquantes. C’est pas digeste et élégant sur toute la ligne !



* Enjeux
Au plus fort du rapport d’avant Coupe du Monde Qatar 2022 (22e édition), la Fifpro qui défend les intérêts de footballeurs à travers le monde, avait fermement posé le problème.
Il était question à travers son rapport sur la « Surutilisation de joueurs », la nécessité de ménager les joueurs, exposés à de graves accidents divers.
C’est le fait de la multiplication des matchs, justifie forcément ces risques d’une rupture de santé.
Les joueurs de football ont désormais moins de temps de récupération, selon les axes énoncés dans ce rapport. Cela est vrai et contre-productif à l’épanouissement desdits joueurs, pourtant appelés à fournir un spectacle de qualité à chaque occasion.
La surdité absolue des dirigeants de la Fifa confirme à n’en point douter, qu’elle a son centre d’intérêt ailleurs, qu’auprès de préoccupations du temps ; le business à tous les prix.
Des blessures marquées par de nombreuses indisponibilités, cela a été perceptible au lendemain du mondial 2022. Puis, s’est poursuivie le désastre avec l’image de joueurs vulnérables au fil du temps.
Les appels à la raison, le recours au bon sens sont passés sans un bruit, comme une lettre à la poste. Aucun effet réel à rassurer quant à l’avenir des joueurs, sans fin sollicités à l’exemple du bétail.
L’alliance Fifpro-Fifa se voit chaque jour réduite en une peau de chagrin, sur cette question préoccupante. Aucun retour à de bonnes convenances n’est envisagé, au regard de l’évolution manifeste des choses.



* Conséquences
Les effets nocifs de ces abus et exagérations sautent à l’oeil nu. Les joueurs livreront désormais 80 matchs/an pour certains. Ce qui fait davantage craindre le pire.
Cette multiplication des faits relève de l’inédit dans l’univers du football mondial.
L’intelligence humaine qui gère actuellement cette activité, se comporte textuellement, comme si les prédécesseurs étaient des « idiots lourds », dépourvus d’un brin d’imagination, pour mener pareilles opérations honteuses.
La réalité des faits indique, que le football mondial ne débute ni ne s’arrêtera avec l’actuel exécutif, en charge de gérer cette activité planétaire.
C’est incontestablement vrai, que l’amour de ce football a manifestement habité ces passionnés et connaisseurs d’autrefois, maîtrisaient parfaitement les rouages et mécanismes de l’activité. Ils disposaient d’énormes possibilités, à mener ce type de réformes au rabais. Hélas ! Au grand bonheur et l’intérêt majeur de l’activité se sont considérablement abstenus, dans la plus sincère humilité.
Ces réformes tape à l’oeil tuent de façon progressive, la saveur réelle du football dans son essence.
Les hommes passent les institutions restent. Ce calque qui s’appuie sur la multiplication des compétitions, n’a d’autres explications, que le goût prononcé pour l’argent et rien de plus. Cette gourmandise financière justifie certainement ces faux coups d’éclat, habillés honteusement aux couleurs de l’innovation sérieuse.
La Coupe du Monde des clubs a changé de format. Elle comptera dès l’édition 2025 (15 juin-13 juillet 2025) trente-deux clubs (32), et non plus sept (7).


En outre, une nouvelle compétition de clubs se jouera dès le 14 décembre 2024. Elle concerne les champions et vice-champions des différentes Confédérations (6). C’est une compétition de plus, un tournoi de trop pour taire l’allure dramatique, que prend au fil des jours le football mondial en péril.
La longévité d’une carrière de joueur professionnel est estimée globalement à dix (10) ans. Avec la tendance actuelle, les spécialistes s’alarment fortement, estimant au passage, que cette durée sera réduite à sept (7) ans au maximum !

En guise de conclusion, la Fifa ne peut servir deux maîtres à la fois. Soit elle priorise ses gains financiers, soit elle opte pour un bel équilibre, en sauvegardant les fondements du football selon ses bases initiales, qui par ailleurs sont inamovibles effectivement.
Sinon, le drame que vivra ce football à moyen ou long terme, tuera en profondeur toutes les belles envies…

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