jeudi, octobre 17, 2024

Après l’annonce officielle, de son départ du Secrétariat Général de la Fifa il y a plusieurs jours. Fatma Samoura, ne s’était guère prononcée sur cette question, jusque-là. C’est par le biais, du site web de l’instance faîtière du football mondial (Fifa), que cette dernière a fait ses premières déclarations, ce 16 juin 2023 étonnamment, sur cette fin obscure de séjour. La nature et la qualité de ses propos interrogent forcément, sur les motivations réelles de ce départ. Qu’en est-t-il concrètement ?

La future-ancienne Secrétaire Générale de la Fifa, quittera ses fonctions en fin d’année 2023, comme dit par les décideurs de ce côté. Après sept années de services rendus au football mondial (2016-2023).

L’histoire retiendra, qu’elle est la première non-européenne, à occuper cette lourde charge de responsabilité. Voilà l’une des raisons, qui fait, qu’elle soit depuis quelques temps, sous les feux des projecteurs.

C’est au plus fort de cette situation vivement d’actualité, que l’on a appris, sur le site web de l’instance faîtière du football mondial sa déclaration. Selon ses propres dires, Fatma Samora amorce son propos, par des remerciements en direction de son bienfaiteur (Gianni Infantino). Puis, s’ensuit son bilan, dit-t-on élogieux : « Elle a développé une croissance sans précédent du football féminin » (site web/Fifa ce 16 juin 2023).

Seulement, une série de questions trottent considérablement au sein des esprits. Ceci, en examinant soigneusement certains termes utilisés :

« J’avais l’intention de partager mes nouvelles avec les membres du Conseil de la Fifa la semaine prochaine, mais je suis consciente qu’il y a eu de plus en plus de spéculations sur ma position ces derniers mois… » (Fatma Samoura, ce 16 juin 2023/site web de la Fifa).

Lorsque cette dernière évoque les termes « intention », « spéculations » à quoi fait-t-elle clairement allusion ? Est-ce à dire, que la primeur de l’annonce de son départ, n’a pas obéit à la logique prétendument attendue ? Cela veut-il simplement, traduire l’état d’esprit en vigueur dans cette sphère particulière, souhaitait vivement et urgemment son départ ? Est-t-elle arrivée à la fin de son contrat, dont la reconduction n’a pas été faite ? Ou alors, l’on a activé un mécanisme automatique d’une séparation à l’amiable ?

Toutes ces interrogations restent et demeurent, de gros ennuis et des incertitudes sur les raisons profondes, de cette séparation inattendue jusqu’ici par le grand public.

Aussi vrai, que ces autres propos interrogent grandement :

« J’ai hâte de passer les six prochains mois à concrétiser les 11 objectifs annoncés par le Président Infantino lors du Congrès de la Fifa à Kigali en mars… » (Fatma Samoura, ce 16 juin 2023/site web de la Fifa).

Quand on sait, le rôle moteur du Secrétariat Général au sein d’une instance aussi important ; organise et anime les activités, chapeaute les commissions. L’on est en droit, de questionner l’instant et la manière de cette séparation.

C’est bien très souvent, celui qui conçoit un projet, en assure sa pleine implémentation logiquement ! Sera-t-il possible à Fatma Samoura, d’atteindre l’objectif essentiel de ce projet, en l’espace de six mois ?

Il est possible d’imaginer, que Fatma Samoura a été court-circuitée, par des enjeux à la nature gigantesque, et aux intérêts inavoués certainement.

Les lobbies, constitués autour de ce football mondial probablement, ne partagent plus certaines aspirations et options, pourrait-t-on se dire sur ces faits.

De toutes ces accusations, qui accablent au fil des jours la gestion du football mondial. L’on voudrait-t-il à l’effet, attribuer la responsabilité à Fatma Samoura, et en faire le bouc-émissaire ? Ou alors, n’a-t-elle pas joué à franc-jeu, avec ses mentors de ce côté ?

Cet univers étant couvert de mystères, l’on ne saurait si facilement, se situer clairement, sur les dessous réels de ce départ fort interrogateur.

La possibilité qu’il y a, à penser de Fatma Samoura, qu’elle a desservi une cause, pourrait aussi singulièrement, justifier ce choix porté sur son départ.

Sinon, quelle est la durée du contrat d’un Secrétaire Général à la Fifa, quand on sait du Président Blatter, qu’il avait occupé cette fonction pendant plus de vingt-sept ans, avant d’arriver à la tête de cette institution ?

Rien n’est suffisamment clair, pour édifier à présent toutes les préoccupations. Certes, qu’avec le temps et la patience, l’on en saura beaucoup plus, sur les contours effectifs de cette affaire.

L’on notera simplement sur un tout autre volet, qu’ Issa Hayatou (octobre 2015-février 2016), suite à la suspension de Sepp Blatter a occupé le prestigieux poste de Président de la Fifa.

Fatma Samoura aussi, aura marqué son passage, en tant que Secrétaire Générale de la même institution. C’est jusqu’ici, une mince moisson pour le continent africain, dans ces différents constats effectués, en matière d’administration du football mondial.

Il y a des barrières à franchir. Les africains doivent sans hésitation aucune, ou tout recul possible croiser les bras, face à ces batailles de positionnement. Voilà pourquoi, il est nécessaire, qu’ils se soudent comme les doigts d’une seule et même main.

Toutes ces divisions, perceptibles à plusieurs échelles ne sont pas favorables, en vue de toute conquête révolutionnaire. Elle est plus que jamais indispensable, à ouvrir les yeux de ceux, qui ne mesurent jusqu’à présent ces enjeux planétaires indispensables.

Il est conseillé dans la foulée, que l’on soigne sa propre image en interne. Ce sont ces nombreuses dérives enregistrées, et hautement proclamées partout. Elles font un large écho à son autodestruction tous azimuts. Celle, d’une image rayonnante à construire absolument !

Malheureusement, ces arguments s’entassent les uns sur les autres, pour disqualifier et diluer les performances africaines, pourtant perceptibles à travers les acteurs.

Au bout, l’on ne peut vraisemblablement, rester muet sur cette question, en attendant la suite des événements.

L’espoir à venir, suppose clairement, que ce poste revienne une fois de plus, au continent africain. Car, ce dernier ne doit, simplement pas servir de bétail électoral. Celui, que l’on relègue à l’arrière-plan, une fois la réélection dans la poche.

Ce serait là, une preuve palpable et suffisante, de cette ingratitude manifestement dégoûtante. Aux africains à leur tour de rester vigilants, et s’assagir considérablement, face aux événements en cours, puis ceux qui s’amèneront inéluctablement…

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