vendredi, octobre 18, 2024

Les événements sportifs en séries, qui ont cours ces temps derniers, inspirent une réflexion profonde sur un aspect particulier de l’arbitrage, présentement à la mode. L’Afrique est-t-elle capable, de relever le défi d’une telle innovation ?

Dans sa quête permanente à révolutionner le football, la Fifa a dès 2018 initié une réforme. Elle concerne essentiellement l’arbitrage.
Il s’agit dans le principe de base, de réduire au maximum, les erreurs manifestes d’appréciation. Lesquelles surviennent très souvent, lors des matchs de football, font l’objet de vives diversités d’opinions.


L’insertion dans les règles de jeu, d’une nouvelle technologie vient bousculer une tradition ancienne, non sans imposer certaines exigences formelles.

Les aspects technologiques des systèmes concernés dont il est question, posent de sérieux problèmes quant à la mise en pratique des critères clés.

Synchronisme, latence et qualité vidéo sont effectivement ces aspects opérationnels, que l’on doive impérativement réunir. Aux fins d’accomplir, et de réaliser l’objectif visé.

C’est en cela, qu’interviennent les obstacles à la mise en place, de l’assistance vidéo à l’arbitrage en compétition.

À côté de ces questions fondamentales, s’ajoutent incontestablement : les infrastructures, les ressources humaines, la formation et les finances. Ces dernières sont incontestablement le véritable frein, à l’implémentation de cette entreprise.

Au plus fort du constat effectué par la Fifa, la certification de ce système coûteux n’est pas à la portée de tous effectivement.

La version simplifiée prévoit à l’effet, deux systèmes alternatifs. Le système 1-3 caméras présente des limites, notamment les angles de vue faibles. Celui 4-6 caméras lui aussi ressort des insuffisances massives.

De cette situation aussi complexe que difficile à gérer. Les thèses qui s’opposent à l’échelle continentale (Afrique), évoquent chacune des arguments, pour justifier les hauts et les bas de cette nouvelle option.

Le point d’orgue de ces avis repose considérablement, sur les compétitions qu’organise la Caf.

Pour les plus optimistes, l’assistance vidéo telle qu’elle est perçue en ce moment, donne satisfaction. Qu’avec le temps et la patience, les compétitions de clubs et des sélections nationales africaines (Can) connaîtront une avancée considérable, en rapport avec cette nouvelle technologie.

La thèse pessimiste qui semble plus pertinente, s’appuie sur l’importance des finances. Elles sont au cœur du succès, dans une telle entreprise aussi coûteuse. La priorité des États n’étant forcément, la satisfaction de besoins liés au football. Il va de soi, qu’à l’échelle africaine, ces innovations actuelles sont irréalistes. Donc, difficiles à accomplir profondément !

La problématique globale de cet arbitrage vidéo est cruciale. D’autant, qu’à l’état actuel des choses, de vives contestations persistent, sur certaines décisions prises au cours des matchs. La 22e édition de Coupe du Monde, Qatar 2022 a relevé des exemples nombreux, rattachés à de décisions subjectives.

Les experts en la matière ne se sont pas toujours accordés, sur certains points d’appréciations assez sensibles. L’unanimité fait encore grandement défaut, quant à l’interprétation de certaines fautes. Ce constat est évident et réel à tous égards.

La question de fond renvoie considérablement à ce que, cet arbitrage vidéo ne parvient jusqu’ici, à définitivement tourner la page des faiblesses relevées autrefois. Il a été conçu, pour pallier des manquements graves à l’équité sportive. C’est aussi vrai de le dire fondamentalement, que l’on morde sa propre queue de la sorte.

Vraisemblablement, le continent africain ne dispose pas encore de moyens suffisants, pour relever ces défis oppressants. Il est difficile en ce moment, d’établir une juste adéquation de besoins, aux exigences qu’imposent ces changements initiés par la Fifa. Le sort du continent africain est, à méditer sur son arrimage aux standards universels. Ceci prendra considérablement des décennies nombreuses. Et dans la foulée, favorisera davantage l’écart existant avec les autres Confédérations.

La ruine de l’âme poursuivra alors son chemin, dans ce calvaire qui semble s’éterniser. Aussi, l’on interroge cet environnement, qui ne doit marquer son indifférence, face à ces options capitales qui aideraient, à tenir et supporter la cadence en terme de durée…

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