jeudi, octobre 17, 2024

De nombreux désaccords profonds, opposent considérablement la Fifa aux États. Les barrières qui se dressent, relèvent d’un jeu d’intérêts particuliers. La Caf, n’échappe guère à ce type de pédagogie du châtiment. La Fifa et ses scandales en nombre, discréditent aux yeux du monde, pour inspirer confiance. Que comprendre de ces attitudes à plusieurs visages, où il est difficile de plaider non-coupable ?

L’histoire des relations, qui lient la Fifa à ses associations membres, placent au cœur des actions les États. Ce sont eux, qui s’engagent considérablement dans une option délibérée, d’affilier leurs associations nationales, au sein de cette instance faîtière du football mondial.


Le procédé en cours ces temps-là, faisait part des responsables fédéraux, qu’ils étaient nommés par les autorités étatiques. Durant cette période, crises et autres dissensions internes étaient peu perceptibles. Tout rimait sous un contrôle soigné. Et même si, ce tout n’avait pas les allures d’un paradis. Néanmoins, ces efforts consentis en direction des acteurs donnaient satisfaction.



Le basculement d’une tradition ancienne survient en 1992, lors de la Conférence des ministres en charge des sports (Confejes), qui se tenait cette année-là, à Alger (Algérie).


L’une des résolutions phares instruit formellement, que suite aux plaintes de certains dirigeants des associations nationales. Désormais, les responsables de fédérations nationales seront élus, et non plus nommés, comme c’était le cas jusque-là.

C’est de cette façon, que les fédérations nationales obtiennent leur autonomie.

L’instinct de conservatisme qui s’était fortement enraciné, habite les autorités étatiques, au point de ne vouloir, céder cette propriété aux mains des « inconnus », ce précieux trésor si chère à leurs aspirations.
Dès lors, cette période nouvelle se distinguera par des conflits, et vives oppositions continuels. Suivra dans le coup, des plaintes en direction de la Fifa pour arbitrage.


Cette attitude, à mettre au même pied d’égalité les États, et leurs associations nationales. Finira, par déteindre au fil des temps, cette marque de considération, que l’on doive accorder à l’autorité.

L’autonomie dont il est question, concerne des aspects particuliers. Il s’agit essentiellement pour les fédérations, de s’occuper librement de l’administration, la technique et les finances dans leur fonctionnement quotidien. C’est bien là, ce qui marque la ligne de démarcation d’une autonomie.
Hélas ! Tout volera en éclat, au point d’installer la confusion dans les esprits. Et, d’assimiler cette autonomie à une indépendance totale.

Cette conception fait croire aux fédérations nationales, qu’elles sont des états dans un État. Le rôle des tutelles nationales (ministères chargés des sports), s’est réduit considérablement en une peau chagrin. L’insubordination étant manifestement la règle d’or, les tensions naissent et s’amplifient sans façon.


Les limites de cette autonomie « infinie » aux yeux des États, fait bondir de colère. C’est vraisemblablement ce qui très souvent, pousse ces autorités étatiques, à user de moyens coercitifs. Aux fins, de recadrer les égarements.

À l’échelle du continent africain, des dissensions énormes opposent traditionnellement, les fédérations nationales aux pouvoirs publics. C’est le cas en ce moment, d’avec les suspensions du Kenya et du Zimbabwe par la Fifa. Auparavant, le Tchad (2021), la Siérra-Léone, le Nigéria (2010), le Cameroun (2017)… Les exemples sont légions.

Les exactions de responsables fédéraux, sont tout le temps mis en avant, pour justifier ces interventions étatiques.

Le mode de vie ostentatoire des dirigeants fédéraux, tranche considérablement, avec la misère choquante des acteurs de premier plan (joueurs, entraîneurs…), vivent clairement leur enfer sur terre. Les conséquences sont connues, et sues du grand public avisé.

Le catalogue de récriminations est si vaste, que l’on ne peut tout énumérer, au risque de trahir sa propre conscience. Une constance ressort cependant. Il s’agit de la gouvernance dans ces fédérations nationales, qui honnêtement reste problématique.

C’est un véritable caillou présent, dans les souliers de responsables des pays. Lesquels au bout du compte, n’ont pour seul et unique choix ; faire entendre la voix.

L’entrée en jeu de la Fifa ne se fait jamais attendre. Le vocable dicte : « Violations graves, ingérence… » ne vient guère solutionner au fond, l’affaire qui divise.

Au plus fort de son pouvoir sans limites, l’instance faîtière du football mondial fait, planer l’épée redoutable d’une suspension. L’obstination des parties en crise, accrochées chacune dans sa position, conduit très souvent, à des décisions défavorables aux acteurs. Les passionnés de football ne sont pas en reste, puisque privés eux aussi du spectacle. Ce qui est incommode et désavantageux pour l’activité.

Cet autre regard sur les Organes transitoires, Comités de Normalisation…ne favorisent pas le plein épanouissement des acteurs, selon le constat effectué. Les missions assignées à ces derniers font, similairement grincer les dents.

Cette instabilité d’esprit laisse à chaque occasion, des traces profondes d’une gestion questionnable.

La mise sous-tutelle s’étend également à la Caf, qui manifestement n’en est pas épargnée. Cette mainmise de la Fifa, pousse le bouchon à l’extrême. Au point de mettre hors jeu, certains responsables confédéraux injustement punis.

Ce diktat à tout contrôler, à s’ériger en maître absolu partout et en tout temps. L’on oublie considérablement, de faire un ménage louable devant sa cour.

Les décisions rendues, ou en cours de l’être par les tribunaux et cours, concernent également la Fifa. L’on ne peut, faire abstraction de ces vérités honteuses.

Ceci étale au grand jour des dysfonctionnements criards, en rapport avec la gestion de cette instance. S’il est visible, que le mauvais exemple part de là où, l’on ne devrait pas attendre. Quelles images projettera-on au reste du monde, soumis aux sanctions fantaisistes, après un éventuel écart de conduite ?

Redéfinir le cadre institutionnel, et instaurer une collaboration plus étroite avec les institutions étatiques. Tels seraient plus agréable et raisonnable pour la survie, puis la sauvegarde des intérêts globaux.

Les exigences des États se fondent, sur la nécessité d’encadrer ces jeunes, qui livrent l’activité. Nul ne peut ordinairement, vouloir une chose, et faire son contraire à la fois. Auquel cas, cela relèverait d’un non-sens absurde, et décousu.

Autrement dit et de manière générale, la situation de déséquilibre, qui prévaut dans le football est réelle. Ce sont ces incongruités bouleversantes, font rugir d’indignation au quotidien. À présent, pensées et actions décisives doivent impérativement, guider en faveur du bien-être de la discipline, et ses acteurs…!

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