mercredi, octobre 16, 2024

Le dernier espoir d’une qualification à la phase finale de Coupe du Monde Dames 2023 pour le compte de l’Afrique, reposait encore sur les Lionnes indomptables. Elles ont échoué malheureusement, face à des adversaires portugaises dominatrices sur toute la ligne. Des leçons sont à tirer, puis de perspectives à envisager pour les représentantes du continent africain, déjà qualifiées à la phase finale. Ce sont aussi là, des enjeux capitaux à ressortir effectivement.

L’absence d’ardeur dans le jeu, la carence d’une fougue à se surpasser, l’imagination créatrice sans fécondité, de nombreux tâtonnements… relèvent en gros, les faiblesses des Lionnes indomptables au cours de cette rencontre déterminante pourtant.

L’on a imaginé à cet effet, qu’on était en présence d’un conglomérat de joueuses fades. Aussi vrai, qu’elles n’ont pas tout donné, de ce que l’opinion attendait considérablement comme résultat.

Le jeu proprement dit, est marqué par des incursions offensives incertaines, dépourvues de tout mordant réel. la fébrilité défensive des Lionnes a démontré, qu’elles étaient figées, sans une véritable réplique attendue.

Une phase de la rencontre Cameroun vs Portugal

Les Lionnes indomptables, n’ont pas été satisfaisantes, à en croire le passé historique qu’elles traînent avec elles. Leurs références en rapport avec cette compétition qu’organise la Fifa (Coupes du Monde Dames), font pourtant des camerounaises de bonnes clientes. Parce qu’elles ont favorablement animé les deux dernières éditions (2015 et 2019).

Hélas et au comble du désespoir, cet échec de trop pour les Lionnes indomptables et celles de la Teranga suffit, à remettre sur la table des débats, la sempiternelle question de l’efficacité sollicitée.

Cette mutation profonde vise en temps normal, que l’on conçoive des réformes efficaces et sans grands défauts. Cela est une nécessité, de placer en ligne de mire ce football féminin. Il a démontré un intérêt suffisant auprès des adeptes de la discipline. C’est bien ce que l’on perçoit clairement à l’échelle continentale.

Aussi ridicule que cette attitude faite d’improvisation et d’amateurisme. Elle (malfaçon) est véritablement malvenue, à conduire ce football africain sur les cimes de la gloire.

Il est vrai, que toutes les conditions idéales ne sont pas toujours réunies, pour assurer une bonne promotion de l’activité en Afrique. Néanmoins, des possibilités réelles existent à plusieurs niveaux.

L’on devrait à cet effet, interroger les rouages et mécanismes de l’activité au sens profond des choses. Lesquels, produisent de résultats positifs ailleurs. Notamment dans ces zones confédérales, où l’on se donne la peine, et le souci de bien faire.

Ce sont ces limites choquantes, qui font rugir d’indignation. En même temps qu’elles dévoilent incontestablement, le retard pris à l’allumage. Ce dernier devrait en toute logique, être intégré dans l’ordre des priorités absolues. C’est justement cette tendance, à ne point opérer de choix judicieux, qui manifestement plombe toute idée ou initiative révolutionnaire.

Il y a dans l’air, un brin d’espoir en perspective pour les futures mondialistes du continent en dépit de tout. Elles pourraient cependant, soulager les esprits défaits.

Le trophée de la Coupe du Monde 2023

L’avantage de cette compétition est qu’elle nous situera davantage, sur le niveau technique et tactique du football africain de ces quatre dernières années (olympiade).

Sur un plan purement concret, la partie s’annonce assez sérieuse et relevée, pour les débutantes que sont : le Maroc et la Zambie. Chacune des deux équipes sera à sa première participation dans cette compétition. Le Nigéria quant à lui, en sera à sa neuvième (Toutes les éditions confondues depuis 1991). L’Afrique du Sud goûtera une seconde fois, les délices de ce tournoi majeur.

À titre de rappel, le meilleur palmarès africain pour ce qui est de ses représentantes, ressort un quart de finale joué par le Nigéria en 1999.

L’optimisme est vraisemblablement permis. Les sélections africaines ne doivent pas douter sur leurs chances et possibilités. Car, nul ne connaît l’histoire de la prochaine aurore. Mais en même temps, il importe à l’effet, que l’on reste manifestement prudent et réaliste, en attendant le déroulement puis l’issue du tournoi final pour se situer.

Des leçons à retenir, il serait honnête, après ces échecs enregistrés, lors des barrages de qualifications à cette 9e édition du mondial 2023, que l’on se pose dans la plus grande sincérité les vraies et les bonnes questions. Principalement sur ce qu’il en est, de l’avenir de cette activité à l’échelle continentale.

En guise de conclusion, il n’est pas justifié, de faire le dos rond. Ceci en mettant en exergue ces faux fuyants nocifs et bidons. Pour en définitive passer outre ces échecs. Et, attendre sans gêne les prochaines compétitions. Cela indiquerait certainement, l’absence totale d’humilité en face d’une situation aussi préoccupante, et logiquement urgente. Sinon, et au cas contraire les mêmes causes pourraient produire incontestablement cette autre situation indésirable…

0 Comments

Leave a Comment