Les matchs des quarts de finale du 7e CHAN se sont joués les 27 et 28 janvier en cours. Les équipes qualifiées en vue des demi-finales connaissent chacune son adversaire. La rencontre Algérie vs Côte d’Ivoire a suscité une vive polémique. L’arbitre de ce duel est pointé du doigt.

La 7e édition du CHAN se poursuit incontestablement sur le théâtre des opérations. La seconde phase de cette compétition qu’organise la Caf, abritée par L’Algérie a franchi le stade des quarts de finale, non sans avoir laissé une saveur amère auprès de certains compétiteurs.

L’arbitrage de la rencontre Algérie vs Côte d’Ivoire du vendredi 27 janvier 2023 au stade Nelson Mandela, a suscité une vive polémique, accompagné d’une réaction de désapprobation.

Les péripéties des sanctions de l’officiel dudit match, le mauritanien Abdel Aziz Bouh a pris trois décisions au cours de la rencontre, qui malheureusement ont fait grand bruit. À la 20e minute de la rencontre, le gardien de but algérien Alexis Guendouz écopait d’un carton rouge justifié. La 34e minute du match marque les esprits, avec l’expulsion du défenseur ivoirien Koffi Attohoula Yao. Cette mesure selon les experts n’obéit pas à la logique formelle, observée au cours du jeu. À la 93e minute, synonyme de temps additionnel, un penalty est accordé aux algériens.

L’opinion avisée estime, qu’il s’agit d’une décision de complaisance, drôlement en faveur du pays hôte de cette compétition.

L’on appuie sa défense en estimant, que le fait a été approuvé après consultation du VAR, pour justifier la validation dudit penalty contesté.

Quoiqu’il en a été, Aimen Mahious des A’ d’Algérie transformait en but ce penalty. Lequel, propulsera ainsi cette sélection nationale en demi-finale.

L’idée qui émerge de tous ces débats, manifestement contradictoires fait à nouveau mention de cet arbitrage à la case, décrié de tout temps et en tout lieu, par les nostalgiques et adeptes de l’équité sportive.

Il est évident, que, des erreurs peuvent survenir au cours d’un tournoi majeur, comme c’est le cas d’espèce. Néanmoins, il serait malvenu, de tuer le jeu et l’enjeu, sur la base des arrangements et complicités malheureuses. Que, l’on conçoit sciemment, à dénaturer l’activité au sens profond des choses.

Les statistiques issues de cette phase ressortent, qu’il y a eu 8 buts inscrits/4 matchs. Ce qui de manière logique fixe globalement à 48 buts/25 matchs joués jusqu’ici, en ce qui concerne la compétition actuelle. Soit un ratio de 1,92 but/ match.

Lors des demi-finales de ce tournoi, avec les duels que livreront ces différents qualifiés (Algérie vs Niger et Sénégal vs Madagascar). Vivement, que seuls les méritants, qui se seraient bien exprimés et défendus agréablement, doivent impérativement et simplement poursuivre leurs parcours. Le contraire serait contre-productif pour le football africain.

Il est dès-lors nécessaire et bénéfique, que chaque sélection nationale présente à ce stade, prouve ses capacités réelles sur le terrain de jeu, au seul but d’obtenir dans les règles de l’art sa qualification. Toute frustration comme partout d’ailleurs n’est guère agréable, à plaire au sein des opinions très attentives à tout moindre détail…